La mort par lapidation qui avait été quelque peu abandonnée depuis quelques années revient à nouveau sur le devant de la scène parce que les autorités religieuses ont demandé plus de rigueur dans les sentences des tribunaux et un retour aux sources de la révolution islamique : il est vrai que la lapidation est inscrite en toutes lettres dans le code pénal iranien depuis 27 ans. La séance de lapidation est publique...
La cour de justice islamique de Oroumyeh (Rezayieh) a condamné une kurde et répondant au nom de Malak Ghorbani à la peine de mort par lapidation. Il s’agit d’un deuxième cas en moins d’un an.
Malak Ghorbani est accusée d’adultère. La condamnée sera exécutée par lapidation a indiqué la cour ce qui n’était plus arrivé depuis quelques temps. Fait rarissime, la cour a aussi condamné Abou Bakr Ghorbani, le frère de Malak, et Mohamed Daneshfar (son époux) à six ans de prison chacun pour avoir assassiné l’amant. C’est d’autant plus étrange que dans ces cas-là, les cours de justice islamique ne condamnent jamais les coupables de crimes d’honneur à de la prison sauf à imaginer que l’amant dont le nom n’a pas été révélé fut un personnage influent local, un membre d’un comité islamique, un mollah ou même un milicien.
L’inégalité jusqu’à dans la mise à mort. L’homme et la femme adultères, vêtus d’un linceul, sont enterrés dans un trou rempli de sable, l’homme jusqu’à la taille avec les bras dégagés, la femme jusqu’au-dessus des seins.
Le code pénal de la République Islamique : conditions de la lapidation
Article 102 La femme et les sanctions : La lapidation jusqu’à ce que mort s’ensuive est le châtiment pour les adultères. L’homme et la femme adultères sont enterrés dans un trou rempli de sable, le premier jusqu’à la taille, la seconde jusqu’au-dessus des seins, et ils sont lapidés.
Article 104 Les pierres utilisées ne devront pas être trop grosses afin d’infliger la mort d’un coup, elles ne doivent pas être si petites qu’on ne puisse leur donner le nom de pierre. La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance.
Alinéas votés à l’Assemblée islamique au mois de novembre 1996 (rapporté par l’AFP) : Un mari trompé surprenant sa femme en flagrant délit d’adultère peut tuer le couple fautif sans encourir de poursuites. Ce droit n’est pas reconnu pour la femme dans la même situation. Les relations illégitimes n’allant pas jusqu’à l’adultère entre un homme et une femme sont passibles de 99 coups de fouet. (Source : IRAN-RESIST)
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