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OGM - ADN : soyons nombreux au procès de BENJAMIN |
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OGM - ADN SOYONS NOMBREUX AU PROCES DE BENJAMIN A ALES (30) Le Vendredi 25 AOUT 2006 à 8h30 Devant le Tribunal.
Condamné à un mois de sursis en septembre 2005 pour le fauchage d’un champ de betteraves transgéniques, Benjamin a été convoqué en juin 2006 pour un prélèvement ADN. Il a refusé ce prélèvement car il refuse d’être mis au répertoire génétique pour avoir arraché quelques betteraves transgéniques qui avaient été plantées contre l’avis de la population.
Pour ce refus, il risque aujourd’hui 15 000 euros d’amende et 1 an de prison ferme !
Nous, simples citoyens faucheurs volontaires, condamnés pour la décontamination du champ de Nonette,
anesthésiés par une garde à vue et une comparution immédiate complètement disproportionnées puisque nous revendiquons nos actes publiquement.
immergés dans une répression policière absurde.
effarés de ces pratiques qui consistent à faire hurler les sirènes de la voiture de police en folie dans une rue déserte, tout cela sans raison.
stupéfaits de voir nos impôts utilisés à un déploiement hallucinant de forces policières venues sauver et garder quelques ha de maïs au détriment de la sécurité des personnes.
Au terme de 48 heures de garde à vue, nous avons été fichés génétiquement. Faute de connaissance préalable et de réflexion sur les nouveautés Sarkozy et après l’immersion dans ce monde où la notion de bon sens se dilue assez vite, nous n’avons pas refusé ce fichage.
Nous aurions du le faire car nous avons conscience que nous sommes venus alimentés le fichier...des gènes de la déviance et nous pensons comme Benjamin qu’accepter ce fichage nous fait revenir à des heures sombres de l’histoire.
L’obéissance à la loi engage la responsabilité du citoyen. Lorsque tous les moyens légaux s’avèrent inopérants pour que les citoyens puissent faire entendre leur voix, et lorsque l’intérêt général est en jeu, la désobéissance civique se justifie pleinement. Notre refus de l’appropriation du vivant par quelques multinationales et de la compétition effrénée de ces entreprises, au mépris d’une agriculture de qualité nous ont fait entrer en résistance, d’autres résistances sont aujourd’hui vitales.
Nous devons être nombreux au procès de Benjamin pour résister au piège d’un grand flicage génétique.
Des condamnés de Nonette, faucheurs volontaires 69-42
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