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Les OGM, une GRANDE ESCROQUERIE |
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Des produits miraculeux qui ne tiennent aucune de leurs promesses, et qu’on veut imposer par tous les moyens, notamment de droit, à des utilisateurs et des consommateurs qui n’en veulent pas. Leur seule véritable raison d’être, c’est le brevetage du vivant, avec, pour conséquence, la confiscation du droit des paysans à produire leurs propres semences.
Ils nous avaient promis :
Moins de désherbants ?
C’est ce que prétendaient les semenciers, d’après une étude sur deux ans d’usage, malheureusement, l’étude sur 8 ans réalisée sur les statistiques du ministère de l’agriculture des USA montre au contraire une augmentation considérable, et pour des produits plus toxiques que le glyphosate. Il en va de même pour le coton Bt en Chine.
Moins de pesticides ?
Et pour cause : ils sont dans la plante seulement. Mais ils sont directement consommés, et à des doses 1.300 fois supérieure à ce que contiennent les plantes traitées par pulvérisation ; et ce, sans aucune étude toxicologique ni chez l’homme ni chez l’animal.
De meilleurs rendements ?
Bon an mal an, il y aurait des rendements plutôt inférieurs, dus au fait que les ressources énergétiques de la plante soient en partie mobilisées pour produire les molécules liées aux gènes étrangers.
Pas de risques de pollution génétique ?
Des échantillons de maïs bio voisins des champs du militant pro-OGM Claude MENARA, prélevés en présence d’huissier, se révèlent contaminés par le maïs de ce monsieur, le pollen récolté dans des ruches situées à plus d’un km l’est à 40%..
Plantes médicaments ?
Il est aberrant de faire produire des médicaments par des plantes alimentaires, comme le font Biogemma et Meristem Therapeutics en Auvergne : tôt ou tard, ils contamineront les produits alimentaires, avec tous les risques liés à la consommation de médicaments qui ne sont pas destinés aux bien-portants.
Une possible coexistence avec les plantes traditionnelles ?
Outre l’impossibilité de maintenir des cultures séparées et étanches, on voit se multiplier les cas de présence d’ogm dans des aliments « non ogm » : un riz américain expérimental et non autorisé sur l’ensemble de la planète est retrouvé dans les lots d’importation des USA, amenant le Japon à interdire ces importations et l’Union européenne à « préparer des mesures ». L’expérience menée à Grezet-Cavagnan (47) avec des semences bios et des ruches à plusieurs distances du champ de Maïs GM de M. Ménara vient de démontrer l’inévitable contamination progressive de tout le voisinage. On vient d’apprendre que le riz d’importation américain contenait une souche expérimentale interdite (LL610 de BAYER) se retrouve dans toute l’Europe, cinq ans après l’arrêt des essais, et que les nouilles chinoises contiennent un riz ogm interdit en Chine !
Supprimer la faim dans le monde ?
98% des surfaces cultivées en ogm et 90% de la recherche concernent des plantes résistantes à un herbicide et/ou sécrétant une toxine Bt insecticide, destinées à des cultures industrielles hors de portée de la majorité des paysans de la planète. Les intérêts, la raison d’être, les objectifs et la finalité même des firmes sont avant tout de générer des profits. Pour le moment leurs recherches ne peuvent donc porter que sur des plantes destinées à des gros exploitants capables d’investir dans l’achat de la totalité du paquet technologique (semences, herbicides, engrais, gros matériel, irrigation...).
Tous les points développés s’appuient sur des données scientifiques vérifiables sur les sites ATTAC, Confédération Paysannes, Monde Solidaire, Greenpeace, Amis de la Terre, etc.
En cultivant en toute opacité et sans respecter ni les règles communautaires, ni leurs voisins qui ont fait le choix de filières sans OGM, quelques transgéniculteurs violent les premiers un droit inscrit dans la Constitution : le droit de libre entreprise qu’ils appliquent à sens unique, sans tenir aucun compte de celle des autres. Cette attitude légitime les actions visant l’élimination de ces cultures.
Les productivistes ont organisé un rassemblement « régional » à Pau qui, malgré des cars, repas et T-shirts gratuits, n’a rassemblé qu’un millier d’agriculteurs. Avec un cynisme absolu, ils ont osé revendiquer tout à la fois le rétablissement de l’insecticide Fipronil tueur d’abeilles, le maïs irrigué -et tant pis pour la ressource en eau, l’environnement et la ministre Nelly Ollin qui a remis en cause ce type de production- et les plantes génétiquement modifiées -et tant pis pour leurs collègues et 86% des consommateurs qui n’en veulent pas. A signaler que, d’après les semenciers, 30% des agriculteurs seraient demandeurs de semences GM. Même si c’était vrai, cela voudrait dire aussi que 70% n’en veulent pas. C’est sans doute pourquoi ils n’ont pas tenu à communiquer publiquement là-dessus.
Alain HEBRARD
Auteurs divers
Création de l'article : 13 octobre 2006
Dernière mise à jour : 1er octobre 2006
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