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Journée de soutien à Albert Ferré |
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Le soutien s’est exercé à l’extérieur du Tribunal par un petit déjeuner public et collectif, avec banderoles, pancartes et présence de la presse écrite et télévisée, catalane, espagnole et française.
Après l’audience, une manifestation d’une centaine de personnes s’est déroulée dans la ville, dans une ambiance qui nous a paru plutôt positive de la part des passants.
Notre présence a été très appréciée, et nos amis catalans ont grand besoin de soutien dans un contexte beaucoup plus difficile que le nôtre.
Nous avons pu pénétrer dans la salle d’audience, avec nos tee-shirts, sans problème.
L’audience s’est déroulée en castillan et en catalan.
L’avocat d’Albert a, d’abord, développé des arguments de forme visant à l’annulation de la procédure : désignation autoritaire d’un avocat, non communication ou communication tardive des pièces du dossier.
Puis, les questions se sont portées sur le fond :
Albert a été interviewé par la télévision après le fauchage et inculpé de participation au fauchage, uniquement à partir de cet interview. Il ne nie pas sa présence à proximité du champ, mais nie toute participation à l’action.
Des témoins sont introduits qui confirment ses propos.
D’autres témoins sont interrogés, notamment un employé de l’organisme qui a porté plainte ; cette personne explique, laborieusement, comment a été « calculée » la demande de dommages et intérêts, mais ajoute que cette demande est retirée...
Après audition des témoins, la « fiscal » (équivalent du parquet) demande qu’Albert soit condamné comme « co-auteur », notion qui ne paraît pas avoir de semblable en droit français, car différente de notre « complicité ». Cette qualification montre qu’elle ne peut demander une condamnation pour une participation qui n’a pu être prouvée.
Le jugement est renvoyé à un délibéré non daté.
L’avocat paraissait optimiste.
F. M.
Auteurs divers
Création de l'article : 6 novembre 2006
Dernière mise à jour : 6 novembre 2006
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