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Soutenez les militants injustement poursuivis en justice à Bordeaux |
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6 décembre 2006 -
Bordeaux, Gironde
Les procès de Stéphane Lhomme et Jean-Michel Tastet (prévus initialement les 6 et 13 décembre) ont été reportés à une date ultérieure en raison du décès brutal de leur avocat
Mercredi 6 décembre 2006
Stéphane Lhomme
(Porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire")
Mercredi 13 décembre 2006
Jean-Michel Tastet
(membre de l’association antinucléaire Tchernoblaye)
Pique-nique de soutien les 6 et 13 décembre
à 12h30 devant le Tribunal de Bordeaux
(Rue des Frères Bonie) - Les procès sont à 13h30
(Amenez votre pique-nique svp ! Musique et animations sont prévues)
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à la mobilisation les 6 et 13 décembre 2006 à Bordeaux, respectivement en soutien à son porte-parole Stéphane Lhomme et à Jean-Michel Tastet, membre de l’association antinucléaire Tchernoblaye.
Le 27 octobre 2006, du fait de l’inertie du Parquet de Bordeaux (qui refuse depuis 2003 d’instruire une plainte déposée contre la centrale nucléaire du Blayais), l’association Tchernoblaye a organisé une action de protestation symbolique et pacifique.
Deux militants ont ainsi tenté d’occuper un échafaudage dans la cour intérieure du Palais de Justice de Bordeaux. Seul Stéphane Lhomme a pu atteindre l’objectif visé, à 25 m de hauteur. Un Substitut du procureur est monté à sa rencontre, prétendument pour négocier.
Le Substitut, outrepassant ses missions, a alors tenté, pour permettre l’intervention de la police, de maintenir ouverte la trappe d’accès à l’étage de l’échafaudage occupé par Stéphane Lhomme. Ce dernier, pour éviter tout risque de chute, a immédiatement refermé cette trappe.
Stéphane Lhomme est poursuivi pour "avoir résisté avec violence" à un officier de Police (qui, n’ayant pu accéder à l’étage occupé, s’estime "agressé") et pour "avoir commis des violences" sur le Procureur (qui, en réalité, a lui-même mis sa jambe en opposition pour tenter d’empêcher la fermeture de la trappe).
Jean-Michel Tastet, qui assistait pacifiquement à l’action, a été arrêté par des policiers qui l’accusent d’avoir "résisté avec violence".
Les nombreuses initiatives du Réseau "Sortir du nucléaire" et de l’association Tchernoblaye ont toujours été pacifiques et non-violentes. Il est inacceptable que des militants soient subitement accusés d’avoir commis des violences sur des policiers et sur un procureur !
NB : noter l’inégalité de traitement : 3 ans après avoir commis un grave délit (fonctionnement sans autorisation de rejet), la centrale nucléaire du Blayais n’est toujours pas inquiétée. Par contre, il n’a fallu que quelques jours pour que les militants soient convoqués au Tribunal. Protestons contre cette justice à deux vitesses et la criminalisation des actes militants.
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