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Soirée de soutien au peuple mexicain (Oaxaca, Atenco, Chiapas,...) |
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16 février 2007 - 20h45
St Affrique, Aveyron
Soirée projection - débat
Les paysans d’Atenco s’étaient opposés victorieusement à la construction d’un aéroport international sur leurs terres en 2002 au début du mandat présidentiel de Fox. En mai 2006, les autorités de l’État de Mexico, comme celles de l’État fédéral mexicain ont pris pour prétexte l’installation sur un marché de vendeurs de fleurs ambulants pour faire un exemple sanglant de leur autorité à deux mois de l’élection présidentielle. Bilan : deux morts, des femmes violées, de nombreu-ses-x prisonnier-ère-s torturé-e-s dont certain-e-s sont toujours détenu-e-s.
La brutale répression d’Atenco a pour fonction évidente de faire peur à la population et plus particulièrement aux mouvements sociaux. Cette politique de terreur ordinaire combinée à la propagande martelée par la télévision est une stratégie de criminalisation des luttes sociales. C’est pour cela qu’il est important que les gens sachent ce qu’il s’est passé et en discutent.
Dans le cadre de la venue en France et en Espagne de deux délégués de San Salvador Atenco à partir du 4 février, une soirée est organisée
le vendredi16 février 2007 à 20h45
au Familial
- exposition photo dès 18h30
- projection d’un documentaire (sous réserve : "Tierra si, aviones no")
Deux représentants mexicains du Frente Popular de Defensa de la Tierra, et un membre de la Commission Civile Internationale des Droits Humains viendront témoigner de la terrible répression qui règne au Mexique suite à l’écrasement de la Commune libre d’Oaxaca.
En France, silence radio dans les médias, alors que dans cette ville du Sud du Mexique, suite à des manifestations d’enseignants et à la répression qui s’ensuivit (octobre 2006) les habitants de la région ont décidé de s’auto organiser pacifiquement et collectivement. Cette capacité à se soulever et à s’autogouverner a conduit à une terrible répression avec son cortège d’assassinats, de disparitions et de viols.
2007 commence avec la fin de la Commune d’Oaxaca, répression sanglante, comme celle de la Commune de Paris en 1871.
La soirée est organisée par Solidaires et la Confédération Paysanne.
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