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Humanité : « auto-défi » |
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Du même auteur |
Ythaq |
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Préalable
Les éléments discutés dans cet article souffrent de quelques simplifications pour permettre une meilleure compréhension. Ainsi, nous parlerons de la courbe de Hubbert (modélisation théorique de la production du pétrole) en restant au niveau d’une courbe simple. Nous ne tiendrons pas compte de l’impact de nouvelles techniques [1].
La réalité n’est pas profondément bouleversée par ces simplifications. Les principes de base demeurent et le lecteur désireux d’approfondir pourra le faire.
Le passage de la modélisation théorique à la réalité est probablement plus affecté par l’incertitude sur les données. Nous y reviendrons plus loin.
La planète en faillite ?
En économie, le principal élément est quasi systématiquement ignoré. Les ressources issues de notre planète sont considérées comme inépuisables [2]. Pourtant, notre planète est un système fermé et l’espèce humaine n’a pas actuellement les moyens de s’en abstraire. Si l’on considérait notre planète comme une entreprise, elle serait en faillite.
Les ressources halieutiques diminuent dangereusement. Des pénuries de céréales menacent car la ressource risque de devoir être partagée entre alimentation humaine et « nécro-carburants ». Les réservoirs des voitures et la nourriture entrent en concurrence ...
Nous oublions que le progrès et l’expansion humaine ont été possibles grâce essentiellement à la disposition d’une ressource facile et très bon marché : le pétrole.
Aujourd’hui, environ 85% des activités humaines sont liées au pétrole. Les transports sont le poste le plus évident. Mais des secteurs d’importance comme la médecine, les médicaments via l’industrie chimique et surtout l’agriculture dispensatrice de nourriture sont liés au pétrole. L’agriculture est concernée à plusieurs titres. La mécanisation mais aussi les productions d’engrais et de pesticides sont entièrement dépendantes du pétrole.
L’exploitation facile de cette ressource a permis l’expansion de notre espèce. Cette expansion peut se résumer en quelques chiffres. Vers le début de la décennie 1980, nous avons franchi un seuil important. Notre consommation globale atteignait alors les capacités de renouvellement de la planète. Elle n’a pourtant pas cessé de grimper. Nous avons continué de nous goinfrer et aujourd’hui, nous consommons environ 1,3 fois ce que la planète peut produire. Ce chiffre cache cependant des disparités importantes. Si chacun vivait comme un américain, nous aurions besoin de 6 planètes. Il faudrait 3 planètes pour un monde de français. Les burkinabés remportent la palme de la sobriété en nous autorisant à être 23 fois plus nombreux.
Le dépassement est rendu possible par l’accumulation de ressources dans les sous-sol de la planète au fil des millénaires. En moins de 100 ans, nous avons consommé la moitié de ces ressources patiemment accumulées.
Ne nous leurrons pas ! Un tel système est voué à l’échec. Il faudra un jour payer l’addition. La marche franchie depuis 25 ans environ devra être descendue. Nous avons 2 possibilités pour descendre cette marche. Soit nous appliquons une thérapie de choc de manière coopérative, Soit nous continuons la politique de l’Autruche et Dame Nature va s’occuper de notre cas. Cette deuxième option sera bien pire que la première.
Compte tenu des orientations actuelles, il semble fort probable que Dame Nature doive s’occuper de nous. Reste à déterminer quand et comment. La suite de cet article va expliquer le « comment » et montrer que le « quand » est probablement engagé.
La loi de Hubbert
Modélisation de la production de pétrole
En 1956, le géophysicien M. King Hubbert modélise la dynamique de la production d’un gisement de pétrole. La courbe montre la production en fonction du temps.
Il s’agit d’une courbe en cloche proche d’une courbe de gauss avec un maximum. Le maximum correspond au moment où la moitié des réserves ont été extraites du gisement. Entendons par réserves la partie exploitable pouvant donc être extraites du sol avec les techniques actuelles ou futures.
Voici par exemple la courbe de Hubbert pour les États-Unis. Cette courbe montre la production réelle en foncé et la modélisation mathématique correspondante en plus clair.
Remarquons que la surface sous cette courbe représente les réserves du gisement. Il n’y a pas de génération spontanée et ces réserves sont donc constantes. Nous apporterons toutefois un bémol à cette affirmation dans quelques instants.
Cette remarque conduit à comparer 2 types d’exploitations :
La courbe d’une exploitation en « bon père de famille » sera plus étalée dans le temps,
La courbe d’une « exploitation forcenée » montera plus rapidement, atteindra son pic plus tôt et aura un déclin plus accentuée. En effet, les surfaces de ces 2 courbes seront obligatoirement égale puisque les réserves ne sont pas extensibles. Le gain de production obtenu par une exploitation forcenée devra donc être « payé » dans son avenir par un déclin plus accentué.
Un bémol toutefois sur la « constance » des réserves. Il est certain que ces réserves ne peuvent augmenter à partir de rien. Par contre, une exploitation forcenée peut irrémédiablement endommager les gisements. Dans un tel cas, les réserves doivent être revues à la baisse, accentuant le déclin à suivre.
Il semble bien que certaines compagnies pétrolières exploitent les gisements le plus rapidement possible afin de minimiser les coûts d’investissements, se moquant bien des conséquences futures.
Succession de pics
Revenons en 1956. M. Hubbert applique sa modélisation au cas des États-Unis. La modélisation, valable pour un gisement reste vraie pour un pays et pour le monde sous réserve des simplifications évoquées au début de cet article. Il prédit alors que la production atteindra un pic vers 1970. C’est tout juste s’il n’est pas l’objet de railleries ...
En 1970, la confirmation est éclatante. La production des États-Unis atteint un maximum et entre en déclin. La réalité montre la validité du modèle.
Accélérons notre parcours historique. Les décennies se succèdent et le nombre de pays passant le pic de Hubbert croît :
Période |
Nombre de pays passant le pic |
Décennie 1970 |
10 |
Décennie 1980 |
12 |
Décennie 1990 |
14 |
2000 -> 2005 |
14 |
Total |
50 |
Cantarell, Arabie Saoudite et Oman
Portons notre regard sur le gisement de Cantarell, l’Arabie Saoudite et le sultanat d’Oman.
Cantarell, gisement offshore dans le golfe du mexique, est le deuxième gisement mondial (proche du gisement de Burgan au Koweit) derrière Ghawar. Il connaît un déclin accéléré après avoir passé son pic en 2004. Le déclin atteint déjà 20% entre les années 2006 et 2007. Nous avons là une illustration du déclin rapide lors d’une production forcenée. Pour accélérer la production, Cantarell a par exemple « bénéficié » de techniques comme l’injection de nitrogen.
L’Arabie Saoudite, depuis peu deuxième producteur mondial derrière la Russie, reste très cachottière sur l’état de ses réserves. Cependant, les informations filtrent au goutte à goutte et par recoupements, quelques déductions sont possibles. L’analyse des exportations semble nous dire que ce pays a passé le pic en 2004. La production stagne depuis sur un plateau. On pourrait penser qu’il s’agit d’une volonté délibérée de ne pas augmenter la production. Cependant, toujours depuis 2004, nous observons une multiplication du nombre de puits. La concomitance entre la phase de plateau et la multiplication des puits laisse penser que le malaise est plus profond. Nous constatons par ailleurs que l’accroissement du nombre de puits ne fait que prolonger la phase de plateau.
Source :oildrum
Difficile de ne pas considérer le cas du sultanat d’Oman pour montrer l’effet dévastateur que peuvent induire les techniques nouvelles : Le gisement de Yibal à Oman a adopté le forage horizontal en 1990 après 30 ans d’injection d’eau. Le pic a été atteint en 1997 (225000 barils par jour), puis la production a baissé de 65% en 2001, et encore 50% en 2004. Personne n’avait prévu une telle chute.
Pic de Hubbert mondial
De la même manière qu’il existe un pic de production pour un gisement, nous avons un pic par pays et un pic mondial. La survenance du pic mondial implique que la production va irrémédiablement entamer un déclin et qu’il ne sera plus jamais possible de produire plus.
La prédiction du pic mondial n’est pas chose aisée. Les modèles théoriques sont fiables et peuvent donner des informations relativement précises d’une part sur la date du pic, d’autre part sur la phase de déclin. Cependant, la fiabilité des modèles est très fortement liée à la fiabilité des données permettant d’en déterminer les paramètres.
La fiabilité des données n’est pas bonne. Certains pays comme l’Arabie Saoudite ne disent rien de l’état de leurs gisements, de la manière dont ils sont exploités. Les compagnies pétrolières sont plus soucieuses de leurs actions en bourse. Dire l’état réel des réserves qu’elles exploitent risquent de les faire plonger au moindre signal alarmant. Ainsi, en janvier 2004, lorsque Shell revoit ses réserves avec une baisse de 20%, le cours plonge de 7%. Une incitation à ne pas dire les véritables chiffres des réserves.
Ce problème de fiabilité a conduit des géologues et géophysiciens à la retraite à fonder en 2000 l’ASPO [3]. Confrontant leurs données respectives, ils ont établi un modèle pour le pic mondial. L’ASPO prédit le pic mondial entre 2005 et 2010. Les géophysiciens de l’ASPO auront du attendre d’être indépendant avant de pouvoir s’exprimer sans crainte.
Voici une modélisation de la courbe de hubbert mondiale
Les données de l’Agence internationale de l’énergie (EIA) publiée en Avril 2007 sont troublantes et semblent montrer que le pic de Hubbert mondial date de juillet 2006. Le site « Terre de brut » a étudié les données EIA et pense que la pic de juillet 2006 a une forte probabilité d’être le pic mondial. Cet avis n’a de toute façon pas été contredit par les chiffres de la production depuis.
Voici l’aspect de la courbe de production autour du pic de juillet 2006
Courbe des découvertes
Les découvertes suivent la même loi que la production. La courbe des découvertes est également soumise à un pic puis décline ensuite inexorablement.
Un aspect intéressant peut être exploité afin de mieux prédire notre futur. La courbe des découvertes précède la courbe de production d’environ 30 à 40 ans. Le pic des découvertes date de 1965. Rien d’étonnant donc que nous soyons proche du pic de production. Voici la courbe des découvertes
Nous remarquons quelques éléments importants sur cette courbe :
Plusieurs pics se détachent de la courbe principale. Il s’agit de la découverte de gisements géants (plus de 2 milliards de barils) comme Ghawar (Arabie Saoudite), Cantarell (golfe du Mexique), Burgan (Koweit), ... Nous constatons que les dernières découvertes de gisements géants sont anciennes. Tous, sauf un, sont antérieurs à 1970 et nous n’avons plus découvert de gisement géant depuis 1980. Aujourd’hui, nous ne découvrons plus que de nombreux petits gisements.
Il est fort improbable qu’un champ géant soit découvert dans les années à venir. La planète a été quadrillée et nous pouvons raisonnablement penser qu’ils ont tous été trouvés. Certains peuvent être économiquement inexploitables actuellement mais le deviendrons si les prix flambent.
Le schéma montre également la courbe de production. Nous constatons que les découvertes sont inférieures à la production depuis les années 1980. Le décalage - noté « growing gap » sur le schéma - s’accroît depuis. Nous avons aujourd’hui atteint 6 barils produits pour un découvert.
La courbe des découvertes obéissant à une loi, nous pouvons estimer assez finement la quantité de pétrole restant à découvrir (surface verte). D’après ce modèle, il serait illusoire de compter sur des découvertes à venir.
Approche par le rendement
Nous pouvons également appréhender le futur de la production par le rendement. Entre le gisement et le réservoir, l’exploitation (extraction, transport, raffinage, ...) consomme de l’énergie. Le bilan appelé « bilan net d’énergie » (EROI en anglais) diminue avec le temps.
En 1930, l’EROI était de 1 baril de pétrole utilisé pour en extraire 100.
Il est bien évident que plus cet indice se rapproche de 1 pour 1, moins il est rentable d’extraire du pétrole. A compter de cette valeur, il faudrait fournir plus d’énergie pour extraire 1 baril que ce baril ne pourrait fournir. Le pétrole restant alors dans le sol devient inexploitable. La courbe de Hubbert classique descend alors brusquement à zéro au lieu de suivre une asymptote.
Afin de mieux connaître le temps de transition d’une économie pétrolière à un autre modèle de société, il importe d’estimer au mieux le moment où nous atteindrons un EROI de 1 pour 1.
Une équipe de chercheurs de l’université de New-York propose une approche financière et énergétique. Le résultat n’est pas encourageant. La courbe issue de leur étude est linéaire depuis 1995. Difficile de savoir si la linéarité sera confirmée ou bien si la courbe s’infléchira. Dans le premier cas, nous atteindrions un EROI de 1 pour 1 dès l’année 2017. Cette courbe est de toute façon dépendante de la manière dont les ressources ont été exploitées (exploitation forcenée ou en bon père de famille).
Source :après le pic
Quels avenirs ?
Disons-le sans détour : l’humanité va être très prochainement confrontée à la crise la plus importante jamais rencontrée.
Rappelons le : notre société est dépendante du pétrole. 85% des activités humaines utilisent le pétrole, directement ou non. Citons rapidement l’agriculture (mécanisation, engrais et pesticides), la médecine (appareillage, médicaments), les transports, ...
Déjà des indices
Il suffira que des pénuries apparaissent pour voir toutes ces activités menacées. Quelques inquiétudes commencent d’ailleurs à se faire jour.
Matthew Simmons, président d’une banque d’investissement dans le domaine pétrolier pense que le pic fut atteint et prédit rapidement le baril à 300$
Le groupe de Bilderberg, lors d’une réunion début juin 2007 annonce le baril entre 105 et 150$ en 2007-2008. Soit un doublement des prix d’ici la fin de l’année prochaine !
Des journaux anglo-saxons commencent à évoquer le problème.
Les pénuries de pétrole commençent à poindre (Népal, Afrique), les États-Unis prélève déjà le quart de leur production de maïs pour fabriquer des « nécro-carburants ». Conséquence : les stocks mondiaux de céréales fondent très rapidement, les prix augmentent et les produits dérivés comme le pain subissent d’inquiétantes hausses de prix.
La demande est passée devant l’offre depuis octobre 2006. Elles restent cependant proches mais vont diverger de plus en plus à compter de l’automne 2007.
Samsam Bakthiari, dont le modèle est parmi les plus proches de la réalité, annonce que nous venons de dépasser le milieu de la phase de « transition I ». Cette phase, comprise entre mai 2005 et mi 2009 est affecté d’un déclin de production de l’ordre de 1%. Après mi 2009, nous passerons dans une seconde phase dîte « transition II » affectée d’un déclin de 4% environ.
En parcourant internet, nous trouvons de plus en plus d’indices confortant que nous entrons dans une période de turbulences. Quelles formes prendront ces turbulences ?
Tensions internationales ?
La tentation peut être grande pour les pays forts de vouloir s’accaparer les ressources existantes à leur propre usage. Ce comportement est générateur de tensions graves et des perspectives de conflits sont plausibles.
D’ailleurs, la guerre en Irak, les tensions autour de l’Iran peuvent être analysées dans le contexte de la raréfaction du pétrole. De nombreux propos va-t’en-guerre deviennent soudain beaucoup plus inquiétants. Plusieurs pays comme la Chine s’en inquiètent et des risques d’extension ne sont pas à négliger.
Nous allons considérer les incidences économiques sans tenir compte de ces perspectives guerrières et voir que l’avenir est déjà sombre sans qu’il soit besoin d’ajouter de telles tensions. La survenance de tensions compliquera dramatiquement cet avenir.
Incidences économiques
Des pénuries de pétrole de plus en plus marquées vont inévitablement conduire à des hausses des prix. Dans le cadre actuel de dépendance quasi totale, les risques d’inflation sont inévitables.
Par ailleurs, la quasi totalité des activités ne disposeront plus de la quantité d’énergie dont ils bénéficient aujourd’hui. Là aussi, les conséquences seront importantes. La pénurie d’énergie va engendrer une pénurie de travail. Le chômage va s’accentuer.
Des économies sur les activités inutiles vont obligatoirement devoir être mise en place. Des secteurs comme la publicité n’auront plus de raison d’être. Des secteurs entiers subordonnés à ces activités subiront des conséquences d’ampleur.
Les industries chimiques seront très durement touchées entraînant dans leur sillage des pans entiers de l’économie.
L’inflation va évidemment toucher les transports et va absolument nécessiter une relocalisation de l’économie. Ce sera probablement le seul effet positif.
Une crise boursière d’ampleur ne pourra être évitée. Elle touchera l’ensemble de la planète. La crise de 1929 pourrait n’être qu’une « crisette » à coté de ce qui nous attend. Il n’est pas certain que les bourses soient ré ouvertes chaque matin. Les cotations seront probablement interrompues de manière définitive.
Nous pouvons comparer ce qui va se passer à une superposition de crises comme celle de 1973, années après années.
Nous assisterons à un effet domino jamais vu. Il est par contre difficile de prévoir le rythme que prendra cette crise économique. Cela dépendra du taux de déclin de production. Cette information est difficilement estimable dans la mesure où - nous l’avons vu - les données permettant l’estimation ne sont pas communiquées.
Risques de pénuries en cascade
Il est difficile d’imaginer que des secteurs puissent être épargnés. L’agriculture sera touchée et des pénuries alimentaires ne sont pas à exclure. Actuellement, nous fournissons 7 à 10 calories d’énergie pour 1 calorie restituée dans nos assiettes.
Certains soutiennent que des alternatives seront trouvées. Rien n’est moins sur pour de multiples raisons. En voici trois :
Le pétrole est vraiment un liquide magique. Il couvre une variété de domaine impressionnante. Des alternatives devront couvrir la même variété.
Les éventuelles alternatives vont nécessiter d’important travaux intellectuels et industriels. La mise en service de ces alternatives va demander de nombreuses années pour remplacer vraiment les techniques actuelles. Il est trop tard. Nous avons atteint la phase de plateau et même si le pic de juillet 2006 venait à être dépassé, le déclin est très proche.
Le nucléaire, avancé par plusieurs, n’est absolument pas une alternative. L’uranium est également soumis à un pic de production et s’il fallait construire massivement un nouveau parc nucléaire, ce pic serait lui aussi rapidement atteint (s’il ne l’est pas déjà). Par ailleurs, le nucléaire est également tributaire du pétrole pour son fonctionnement. De l’extraction de l’uranium à la gestion des déchets, nous avons besoin de pétrole. Enfin, le nucléaire ne remplacera pas le pétrole dans tous les domaines.
Mesures indispensables
La crise pétrolière n’ayant pas été anticipée comme cela aurait pu, des mesures exceptionnelles seront indispensables et bouleverseront les sociétés de fond en comble.
Il sera, par exemple, absolument nécessaire de soutenir l’agriculture en réservant le pétrole disponible à ce secteur afin d’éviter des famines. Parallèlement, des efforts important devront être déployé pour revoir notre agriculture mécanisée et revenir à une agriculture plus traditionnelle.
Suite ...
Thèmes à développer :
Problématique croissance/décroissance
Responsabilités - politiques - médiatiques - pays producteurs - entreprises du secteur pétrolier
Etat des autres énergies fossiles - Uranium - Gaz - Charbon
Terminons sur un petit schéma, issu de la théorie Olduvai, lourd de significations ...
Note 1 : (1930) le début de la Civilisation Industrielle
Note 2 : (1979) pic absolu de tous les temps de la production d’énergie par tête
Note 3 : (1999) la fin du pétrole bon marché
Note 4 : (2000) éruptions de violences au Moyen-Orient
Note 5 : (2006) pic absolu de la production de pétrole
Note 6 : (2008) « basculement OPEP » : plus de 50% du pétrole provient de pays membres de l’OPEP
Note 7 : (2012) Des pannes électriques se produisent partout dans le monde
Note 8 : (2030) la production mondiale d’énergie chute au niveau de 1930
Rappel des liens :
Bilderberg
Bakhtiari
Nécro carburants
From the Wilderness
Olduvaï
Déclin de Ghawar
Déclin saoudien
ASPO
Sur contre-info :
Déclin Arabie
Déclin Cantarell
Matthew Simmons
Nécro carburants
Faillite
Sur resornoir :
Le piège
Après le pic
Sur terre de brut :
Terre de brut
Déclin Cantarell
Pic de juillet 2006
Offre/Demande
Crise globale sur la nourriture
Pic dans la presse
« Le loup à la porte » :
Conséquences
Avenir
« Divers » :
Thèse (Patrick Brocorens - Université de Mons - Février 2007)
Peak everything (pic toutes énergies)
Un film de 2 minutes
Jean-Claude Caty
Notes
[1] Le lecteur mathématicien souhaitant creuser pourra étudier le piège
[2] Toute personne croyant qu’une croissance exponentielle peut durer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste Kenneth E. Boulding
[3] ASPO : Association for the Study of Peak Oil and Gas - Association d’étude des pics pétrolier et gaziers
Ythaq
Création de l'article : 29 janvier 2008
Dernière mise à jour : 28 janvier 2008
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P.S.
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