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50 000 citoyens pour un accord climatique sans nucléaire |
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Communiqué de presse
Une douzaine d’ONG internationales porte la voix de plus de 50 000 citoyens du monde entier pour demander un accord climatique sans nucléaire à Copenhague.
Le 14 décembre 2009 à Copenhague, une délégation d’une douzaine d’ONG a interpellé les délégations gouvernementales en présentant une carte postale géante et plus de 50 000 signatures pour un accord climatique sans nucléaire. Ces ONG impliquées dans la campagne internationale « Don’t nuke the climate ! », initiée par le Réseau « Sortir du nucléaire », ont été rejointes par plusieurs élus de France, Italie, Danemark et Luxembourgeois, dont les anciens ministres de l’environnement Yves Cochet et Corinne Lepage, les députés européens José Bové, Claude Turmes, Margrete Auken et Yannick Jadot, ainsi que les députés et sénateurs italiens Angelo Bonelli, Roberto della Seta et Francesco Ferrante.
Les ONG partenaires de la campagne « Don’t nuke the climate ! » ont souligné les attentes de la société civile, dont témoigne le nombre important de signatures collectées dans plus de 100 pays en l’espace de quelques mois : un accord ambitieux sur le climat où l’énergie nucléaire, dangereuse, sale et polluante, n’aurait pas sa place.
Rappelant les dangers liés au nucléaire, les ONG ont souligné que le recours à cette technologie détournerait des vraies solutions au changement climatique, et dénoncé les tentatives de l’industrie nucléaire de tirer profit de la crise climatique pour s’imposer dans le paysage énergétique mondial. Un investissement comparable dans l’énergie éolienne permettrait une réduction deux fois plus importante des émissions de gaz à effet de serre, sans générer de risque d’accident ni de pollution.
Il est crucial de parvenir à un accord pour la période post-2012 qui permette une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre, et le nucléaire est totalement incompatible avec cet objectif. Même un déploiement massif du nucléaire n’apporterait qu’une contribution très marginale, alors que les émissions mondiales doivent absolument baisser dès 2015 pour se rapprocher autant que possible de zéro vers 2050. La « contribution » du nucléaire à la lutte contre le changement climatique viendrait trop tard (bien après 2020), à un coût faramineux (plus de 10 000 milliards de dollars), et entraînerait une myriade de risques majeurs (accidents, prolifération, déchets…). Ce coût et ces impacts négatifs font du nucléaire un obstacle au développement des sources d’énergie efficaces, propres et moins chères, à la fois dans les pays industrialisés et en voie de développement.
Le Protocole de Kyoto et ses mécanismes financiers (Mécanisme de Développement Propre, Mise en Œuvre Conjointe) excluent tout soutien financier au nucléaire pour la première période d’engagement. A Copenhague, les membres de la campagne « Don’t nuke the climate ! » appellent les chefs d’Etats à investir dans des technologies vraiment propres et à confirmer l’exclusion du nucléaire de tout accord sur le climat.
Plus d’infos sur : http://www.dont-nuke-the-climate.org/
Réseau "Sortir du nucléaire" - WECF - Greenpeace - Wise - Women against nuclear power - Umweltinstitut München e.V. - Legambiente - Ecodefense - International forum on globalization
MaTthieu
Création de l'article : 16 décembre 2009
Dernière mise à jour : 16 décembre 2009
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