Accueil > Comprendre, Agir > Politique > LA DECLARATION DES DROITS A LA VIE SOCIALE POUR LES ETRES HUMAINS

LA DECLARATION DES DROITS A LA VIE SOCIALE POUR LES ETRES HUMAINS

lundi 18 octobre 2010

le système de pouvoir économique libéral, à travers ses excès et ses crises, ne cesse de détruire nos raisons de vivre. Vouloir le corriger à coups de programmes politiques et de mesures fiscales ne modifie pas son comportement et les racines de son idéologie. Cette déclaration représente une étape de plus dans notre mouvement fileane.com pour restaurer les organisations en réseaux qui ont permis le développement de civilisations florissantes dans l’histoire de l’humanité.

Considérant que 

* les idéaux républicains nés de la révolution française de 1789 sont contredits par la montée incessante des inégalités, le développement de l’illettrisme, de l’ignorance et de la corruption ; que ces idéaux, mythes et utopies ont été inopérants et sont devenus mensongers et manipulateurs,

* la cohésion sociale est gravement menacée et que nous assistons à la faillite des contrats républicains et des démocraties provoquée par les dérives brutales et inacceptables du système de pouvoir économique capitaliste à travers ses manoeuvres financières incontrôlées, ses spéculations permanentes, sa recherche de la maximisation des profits à très court terme qui sont contraires à l’intérêt général des peuples,

* Les excès de la propriété privée, principalement celle des moyens de production et de distribution des richesses, provoquent des crises politiques économiques et sociales qui sont sources de conflits civils et militaires, de violences, d’insécurité et de malheurs publics.Les états et leurs gouvernements sont placés devant le fait accompli et n’ont pas les moyens d’éliminer les causes des crises financières, des déficits publics et des déficits des régimes de protection sociale ainsi que les moyens de mettre en place un développement durable.

* Ces crises interviennent alors que les conséquences économiques, sociales et surtout écologiques du développement industriel conduisent aux dérèglements climatiques et menacent la survie des espèces vivantes sur notre planète.

 
Alors que le gouvernement français élu en 2007 mène une politique désordonnée pour imposer la doctrine libérale, le démantèlement des services publics et rejette publiquement le programme politique issu du conseil national de la résistance de 1945, principalement le développement de la sécurité sociale à travers une réelle solidarité entre les citoyens et les différents revenus tirés de la production nationale de richesses,

 
Considérant que la révolution française de 1789 est un échec,

que cet échec repose sur l’adoption en 1791 par Robespierre et son gouvernement des idées de Jean-Jacques Rousseau, que ces idées ont servi de prétexte pour éliminer tous les corps intermédiaires entre l’état et les citoyens, d’abord la noblesse, le clergé et les opposants à la révolution française. Que cette élimination des groupes sociaux s’est poursuivie par la suppression des corporations de métiers et des organisations agricoles pour mettre en place la liberté du commerce et de l’industrie qui a servi de cadre juridique au développement du système de pouvoir économique capitaliste.

Considérant que la sacralisation du droit de propriété individuel s’est faite pour le seul profit de la bourgeoisie industrielle et que jamais les ouvriers, les salariés n’ont pu être associés à la direction du développement de ce système de pouvoir, qui plus est, échappe dorénavant au contrôle et à la direction des représentants des citoyens et des gouvernements des états, 

que les lois françaises qui reconnaissent les deux seules organisations intermédiaires entre les citoyens et l’état, respectivement la liberté syndicale de 1884 et la liberté d’association de 1901 n’ont jamais eu les moyens de permettre aux citoyens d’assurer leur mission d’autorité pour travailler à une société plus juste, solidaire et fraternelle ;

qu’au contraire la république n’a pas pu prévenir et empêcher deux guerres mondiales dont elle a été l’enjeu désastreux, ainsi que les conflits sociaux répétitifs depuis plus d’un siècle, face à l’intransigeance des dirigeants qui sont les propriétaires individuels des moyens de production dans leur refus de développer la propriété commune ;

Considérant que la propriété commune a permis, après l’an 500, le développement des réseaux monastiques et chevaliers ainsi que les villes libres, en utilisant le savoir des civilisations antérieures à l’empire romain présentes en Europe, Asie, Moyen-Orient, Afrique, Amérique latine et du sud, notamment celles des Andes, savoir conservé par les égyptiens dans le temple de Dendérah et transmis particulièrement aux savants grecs, juifs, celtes, arabes pour ce qui concerne l’histoire de l’occident ;

que cette organisation en réseau de l’Europe depuis l’an 500 à l’an 1307 s’est concrétisée par le temps des cathédrales, une gestion par les ordres monastiques et chevaliers, principalement l’ordre du Temple, de 90% de la propriété foncière sur le sol de France au point que le roi en fût ruiné alors que les villes libres et les abbayes ont permis l’élévation rapide et conséquent du niveau de vie de la population ;

considérant que la destruction de ces organisation en réseaux est le fait de la trahison envers le peuple français du roi Philippe le Bel lorsqu’il a détruit l’ordre du Temple le vendredi 13 octobre 1307, pour mettre en place l’absolutisme royal et le centralisme de la monarchie, alors que les moines et les chevaliers templiers ont poursuivi leur mission après 1307 en dehors de France pour participer à la mise en place respectivement de la grande loi qui lie les nations iroquoises, de l’empire inca, de la divulgation des grandes routes maritimes depuis leurs bases refuges du Portugal, en particulier la route directe vers les Amériques qu’ils empruntaient avant la destruction de leur mouvement..., que la destruction de ces civilisations et de ces peuples organisés en réseaux a été menée par les guerres coloniales et les génocides conduits par les rois et empereurs européens avec la bénédiction des papes de Rome, que ce centralisme du pouvoir a été conservé en France par les dirigeants républicains et que la propriété commune reste toujours interdite car elle ruinerait maintenant les dirigeants du système de pouvoir capitaliste,

 
Le mouvement fileane.com ( à remplacer le moment venu par le titre du mouvement qui renversera la Vème République en France ) a résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les conditions dans lesquelles les citoyens et les peuples vont quitter nos systèmes de pouvoir civils, économiques, théocratiques ou militaires, pour développer à nouveau une civilisation florissante fondée sur des organisations en réseaux plaçant l’être humain au coeur de leurs organisations et de leurs cultures à travers l’affirmation des valeurs de paix et d’amour.
 
Nous reconnaissons et déclarons face à nos raisons de vivre et de mourir dans notre condition humaine d’êtres vivants, 

Article 1er
L’être humain est le plus violent des créatures vivant sur la planète Terre. Pour satisfaire ses besoins sociaux, il doit commencer par assurer sa mission d’autorité afin de minimiser la violence en lui et autour de lui. Cette mission d’autorité est le fondement de son action politique, économique et sociale. Elle peut être déléguée à d’autres personnes qui seront chargées d’exercer le pouvoir mais elle est inaliénable et nul ne peut en être privé.

Article 2
Les groupes sociaux dans lesquels un être humain se construit une personnalité, une identité et trouve ses raisons de vivre et de mourir se développent de deux manières :
- Les organisations en réseaux constitués de volontaires qui définissent leurs projets, leurs entreprises, leurs moyens pour réaliser leurs objectifs. Ils définissent leurs normes de vie et leurs cultures de groupes sociaux.
- Les systèmes de pouvoir dans lesquels une minorité reçoit une délégation d’autorité pour exercer le pouvoir, sélectionner les règles et diriger leur application parmi les modes de vie qui correspondent aux valeurs reconnues par le groupe social. Les êtres humains sont libres de choisir, en fonction de leurs contextes de vie, la manière de s’organiser en groupe social. Cette capacité de choisir la manière de vivre en groupe, est le fondement de la valeur de liberté. Ce droit est inviolable et sacré, nul ne peut en être privé pour se voir dominé par un système de pouvoir civil, économique, théocratique ou militaire ou de quelque nature que ce soit dans lequel il ne peut pas trouver ses raisons de vivre.

Article 3
Le pouvoir exercé par tous les membres d’un réseau ou exercé selon le régime d’un système de pouvoir, a pour principale mission le choix d’une forme de propriété parmi les trois formes possibles : individuelle, commune et gérée par les membres du groupe, collective et gérée par une minorité au nom de l’ensemble du groupe.

Pour développer une civilisation florissante qui met en pratique les valeurs de paix et d’amour, une gestion complémentaire des trois formes de propriété est indispensable.

La propriété commune gérée par les membres du groupe est la seule à pouvoir garantir une équitable répartition des richesses produites et de ce fait, il ne peut y avoir une domination de la propriété individuelle à travers les outils de production et de distribution des richesses matérielles.

De même, la propriété collective est la seule à pouvoir assurer le développement durable des savoirs et des biens immatériels dans le cadre de l’intérêt général des peuples et de ce fait, la gestion des sources de savoirs et le développement des connaissances à travers l’éducation et la formation ne peuvent être dominés par des propriétés individuelles ou communes. 

Article 4
 Les raisons de vivre et de mourir se trouvent à travers l’utilisation des deux sources de savoir disponibles pour un être humain.

La première source de savoir se trouve dans une démarche spirituelle lorsqu’un être humain se confronte aux mystères de la vie. Cette source est présente dans chaque être vivant qui se pose la question de la mort de son enveloppe charnelle, la question de donner la vie à ses enfants, la question de vaincre les maladies... Elle n’a pas besoin de s’exprimer dans un savoir intellectuel acquis préalablement. L’initiation aux mystères de la vie se traduit dans un indicible exprimé d’abord à travers les arts et le langage hermétique et poétique puis les témoignages de ces rencontres avec les mystères de la vie qui rapportent cet indicible, forment l’enseignement spirituel qui donne une vision particulière et débarrassée de la peur de la mort. L’être humain peut alors poursuivre son évolution pour mieux assurer sa mission d’autorité et participer à la vie sociale.

La deuxième source de savoir se trouve dans l’utilisation des capacités intellectuelles des êtres humains : le raisonnement, la créativité, le travail scientifique, littéraire, historique, la gestion et l’organisation, la communication et les diverses disciplines d’études sur nos environnements terrestres et cosmiques.Ces deux sources de savoir sont complémentaires. Elles sont la base de l’éducation et de la formation tout au long de la vie humaine. Nul ne peut être privé de l’utilisation de l’une ou l’autre de ces deux sources de savoir.

Article 5
 Un groupe social se développe autour de projets. La réalisation de ces projets, en satisfaisant les besoins des membres, contribue à l’élévation du niveau de vie pour éliminer les malheurs qui peuvent frapper les êtres humains : la faim, la misère, l’absence de travail, l’exclusion sociale, les désastres causés par les guerres et les actes de violence, les conséquences des catastrophes naturelles.

Le progrès se construit de projets en projets réalisés. Cette réalisation suppose la mise en place de solutions optimales capables de rencontrer l’unanimité parmi les membres du groupe. Une solution optimale en fonction des contraintes matérielles et de l’état des connaissances s’obtient à travers l’utilisation du principe de la subsidiarité.
Un groupe social part à la rencontre d’autres groupes qui ont le même projet ou le même besoin. Chaque groupe délègue quelques-uns de ses membres qui vont constituer un groupe d’experts pour travailler à la mise en place d’une solution optimale. Ensuite chacun de ces experts rejoint son groupe local. Au niveau du groupe local, les membres adaptent cette solution optimale à leur environnement compte tenu des opportunités et des contraintes.

La subsidiarité est donc le processus du développement des compétences parmi les groupes sociaux. Elle est un des fondements de la démocratie directe locale participative qui caractérise les organisations en réseaux.

 Article 6 : 
la démarche de projet concerne aussi bien la satisfaction des besoins matériels que le développement des connaissances et la prévention des risques. La constitution d’un groupe de projets se réalise à travers le principe de l’alliance des contraires. Pour parvenir à définir l’intérêt général, le groupe se compose de l’ensemble des parties prenantes directes et indirectes, internes et externes par rapport au projet. C’est particulièrement le cas pour les projets qui portent sur la prévention des risques naturels, politiques, économiques, technologiques, militaires. 

La solution optimale par rapport à une situation donnée et à l’état des connaissances disponibles, représente l’intérêt général à un instant donné. Les parties prenantes au projet font évoluer cette solution optimale en fonction des changements de l’environnement et des avancées sur le plan des savoirs. Le plus souvent cette solution optimale développe la propriété commune du groupe car l’application de cette solution profite sur le plan matériel et immatériel à chacun des membres du groupe.

La démarche de prévention des risques constitue le fondement du développement de l’assurance. Le développement de l’assurance conduit à la mise en oeuvre de la solidarité.

La solidarité existe lorsqu’un groupe possède une solution dont un autre groupe a besoin pour assurer son développement. Lorsque ce groupe partage sa solution, ses ressources, il développe la solidarité qui permet à l’ensemble des groupes de satisfaire leurs besoins tout en éliminant les risques de conflits et en favorisant le développement de la paix et de la justice. La démarche de solidarité est toujours plus constructive et source de richesses pour tous que la lutte et la concurrence qui cherche à vaincre ou à exclure un groupe par rapport aux autres.

Le coût d’obtention de la solidarité est forcément inférieur au coût de la répression de la délinquance, des conséquences des pollutions et des maladies provenant des manières néfastes de vivre, au coût des conflits civils ou militaires et au coût des armements que ces conflits entraînent.

Ce coût de la non solidarité et ce coût d’obtention de la solidarité s’évaluent et servent de repère pour conduire les échanges de biens et de services marchands et non marchands, en minimisant les dépenses entraînées par les violences et la survenance des risques. Le droit à participer à un projet, le droit à développer la solidarité et à connaître le coût d’obtention de la solidarité sont les conditions de l’exercice de l’action politique qui assure la liberté dans la manière de trouver nos raisons de vivre. Nul ne peut en être privé sauf dans le cas où une décision de justice en décide autrement lorsqu’un citoyen, par ses actes, nuit au fonctionnement solidaire d’un ou plusieurs groupes sociaux, notamment en voulant imposer aux autres les intérêts d’une propriété personnelle contraire au développement de la propriété commune voulue par un groupe social.

Article 7 
 Le pouvoir s’exerce dans le cadre des différents projets menés par les groupes sociaux. La délégation de l’autorité est donnée aux membres du groupe qui vont constituer le groupe d’experts chargés d’établir la solution optimale.

Les différents groupes de travail au sein d’un projet nomment des porte-parole chargés d’organiser la communication entre les groupes, la coordination dans l’utilisation des moyens et des ressources. Leur mission consiste à développer la cohésion du groupe. L’animation du groupe et l’exercice du leadership sont assurés par l’ensemble du groupe.

Article 8
Pour assurer la sécurité du groupe, des chefs de guerre sont nommés : ils sont chargés des travaux de prévention des risques de violence et ils disposent de la force armée pour capturer les criminels, soustraire les armes des mains ennemies. Après avoir proposé un plan de paix, lorsque ce plan est refusé par le camp adverse, ils sont chargés de mettre en place les moyens militaires pour gagner la bataille. Le plan de guerre et la déclaration de guerre sont votés par le groupe des mères, c’est-à-dire des femmes qui ont enfanté.

 Pour minimiser les violences et évacuer régulièrement la violence à l’intérieur d’un groupe, principalement les violences qui proviennent de la dimension sexuelle de l’être humain, des rites sociaux sont mis en place et leur organisation est confiée aux groupes des femmes, c’est-à-dire des personnes de sexe féminin qui ont atteint l’âge de 16 ans. Cette organisation de la minimisation de la violence se réalise dans le cadre de la subsidiarité et de l’alliance des contraires comme pour la satisfaction des autres besoins matériels et sociaux. De ce fait, les hommes sont partie prenante de ces différents projets dont les femmes ont le pouvoir. Hommes et femmes assurent leur mission d’autorité dans le cadre de ces projets qui garantissent la minimisation des violences.

En cas de litige et en dernier recours, ce sont les mères qui exercent le pouvoir de trancher. Elles ont le pouvoir de nommer et de destituer les porte-parole et les chefs de guerre qui n’assurent pas leur rôle dans l’intérêt du groupe. La constitution du groupe des mères prend en considération le rôle de chacune dans la gestion de la dimension sexuelle de l’être humain, l’éducation à la vie et la réalisation des valeurs de paix et d’amour. L’ensemble du groupe participe à cette désignation. Les mères peuvent exercer entre elles une délégation d’autorité pour nommer un conseil chargé de représenter leurs intérêts et élaborer leurs décisions.

Dans le cadre de la subsidiarité, le conseil des mères d’un groupe peut mettre en place une alliance avec d’autres conseils d’autres groupes.

Article 9 
 La production et la répartition des richesses matérielles, intellectuelles, artistiques et spirituelles s’organisent sur deux niveaux :

- Le travail nécessaire à la survie des êtres humains et à l’obtention d’un niveau de confort raisonnable est assuré par tous durant une période minimale définie par chaque groupe en fonction de son environnement. Nul ne peut être privé de ce droit au travail.

- La réalisation d’œuvres permet le développement de la propriété commune et l’élévation du niveau de vie des groupes sociaux. Une oeuvre se caractérise par le niveau de compétences nécessaires à sa réalisation et par sa transmission aux générations futures. Elle est le signe visible de l’élévation du niveau de vie et d’un développement durable à travers la capitalisation des ressources de vie. Chacun a droit en fonction de ses capacités et de ses motivations, à participer à la réalisation d’oeuvres.

Le projet pour réaliser une œuvre doit prendre en compte le nombre de personnes à la recherche de travail pour les former et les intégrer dans les équipes de travail. Le nombre d’œuvres qu’il est possible de réaliser en même temps dépend donc de la présence ou non de personnes sans emploi pour faire en sorte que tous les membres disposent d’un travail en fonction de leurs motivations et de leur niveau de compétences. Une oeuvre est la réalisation d’une ou plusieurs générations d’êtres humains : le temps est donc disponible pour former, éduquer et intégrer les membres du groupe.

Le travail dans un groupe de projets permet le développement des compétences. Celles-ci permettent aux membres du groupe de prendre davantage de responsabilités politiques économiques et sociales en changeant d’activités, de métiers tout au long de la vie. Nul ne peut être privé du droit à évoluer dans son travail en fonction de ses compétences et de ses mérites. 

La rémunération du travail s’établit dans le cadre des projets de vie soit en monnaie soit à travers la capitalisation des droits sociaux qui permet d’utiliser la propriété commune pour répondre aux besoins matériels, intellectuels, culturels, spirituels et aux besoins de santé, de repos et de loisirs des membres du groupe social.

La monnaie circule pour participer à la réalisation des projets, elle ne peut favoriser la propriété individuelle de certains membres au détriment des autres. En dehors de la réalisation des projets, elle n’a pas d’utilité sociale. Chaque équipe de projet définit son budget et crée la monnaie dont il a besoin. A la réalisation du projet, la monnaie disparaît et est remplacée par les richesses matérielles et immatérielles produites et qui sont gérées selon la forme de propriété retenue lors de la conception du projet. 

L’action politique pour développer la solidarité et maîtriser le coût d’obtention de la solidarité dirige les trois fonctions économiques de production, répartition des richesses et consommation. Nul ne peut être exclu et privé de son action politique dans un groupe social.

Les membres d’un groupe peuvent exclure des personnes à partir d’une décision judiciaire. Les personnes exclues ont le droit de fonder un nouveau groupe qui pour se développer devra nécessairement faire alliance à un moment donné avec les autres groupes. Dans le cas contraire, les chefs de guerre proposeront un plan de paix qui pourra établir les conditions dans lesquelles les groupes pourront cohabiter sans violence et avec le plus de paix possible. 

Article 10 
 Le développement des savoirs à travers la réalisation des projets de vie et l’utilisation des deux sources de savoir, assure la croissance de la richesse immatérielle gérée par la propriété collective dans le groupe.

Cette propriété collective des savoirs est la principale manière de réaliser la solidarité à travers le mariage des cultures dans le but de minimiser les violences, d’éradiquer la misère et de garantir la réalisation des valeurs de paix et d’amour à travers les normes sociales et les modes de vie des êtres humains.

La gestion de la propriété collective des savoirs garantit la liberté de culte. Les enseignements tirés de la démarche spirituelle initiatique sont rassemblés et conservés par le groupe qui exerce le pouvoir religieux et qui a reçu à ce titre une délégation d’autorité. L’exercice du pouvoir religieux a pour mission de développer les cheminements spirituels individuels et d’éliminer les risques qu’une minorité peut présenter en voulant accaparer un enseignement spirituel pour en tirer des dogmes et fonder un système de pouvoir théocratique. Dans ce cas, les chefs de guerre proposeront un plan de paix, à défaut, les dirigeants de ces systèmes de pouvoir théocratiques seront poursuivis et mis hors d’état de nuire à l’humanité.

Article 11 
 Les différents groupes de projets qui participent au développement d’un groupe social se coordonnent à travers le fonctionnement d’une confédération.

La confédération élabore sa constitution qui définit les conditions dans lesquelles seront mises en place les valeurs de paix et d’amour.Les porte-parole des groupes de projet et les chefs de guerre du groupe social sont membre de droit du conseil fédéral parmi d’autres membres qui auront reçu à ce titre une délégation d’autorité de la part des membres du groupe.

La confédération a pour mission de gérer la complémentarité entre les trois formes de propriété ainsi que la gestion de la propriété collective des savoirs. Elle est le garant du calcul du coût d’obtention de la solidarité, du fonctionnement de la monnaie et de la capitalisation des droits sociaux, de l’organisation du travail et de la réalisation des œuvres, du respect du droit au travail pour chacun des membres du groupe. Ses décisions sont rendues sous forme d’arbitrage lorsqu’une solution optimale ne peut être trouvée dans le cadre de la subsidiarité et l’alliance des contraires.

A travers les alliances que la confédération noue avec d’autres peuples et d’autres confédérations, elle organise la ratification des traités qui portent principalement sur l’adoption des règles optimales pour minimiser les violences, prévenir les risques, développer les savoirs à partir de leurs deux sources et gérer les ressources disponibles sur notre planète ou ailleurs.

Article 12
Les membres de droit et les délégués d’une confédération reçoivent les marques de leur pouvoir du groupe des mères. De même, un membre de la confédération peut être, le cas échéant, destitué de ses fonctions par le groupe des mères.

Au niveau d’une confédération, ces attributions et destitutions du pouvoir seront prises par les mères après une assemblée de leurs parties prenantes. Dans cette assemblée, outre la présence des délégués hommes, il y aura nécessairement la présence des délégués des conseils des mères des autres confédérations ou d’autres peuples qui auront demandé à venir participer à ces décisions dans le cadre de projets communs ou tout simplement dans le but de développer les valeurs de paix et d’amour entre leurs groupes sociaux ou leurs peuples. 

le texte de cette déclaration avec les commentaires de l’auteur :

http://www.fileane.com/reseauxcitoyenspartie4/declaration_vie_sociale.htm

Nous déposons cette déclaration des droits à la vie sociale pour les êtres humains sur la table de la prochaine Assemblée Constituante, que notre révolte réclame pour mettre fin à l’oppression du système de pouvoir capitaliste libéral et à la complicité des états qui se ruinent pour préserver sa domination et maintenir une minorité au pouvoir qui ne cesse de s’enrichir au détriment des citoyens. Ce n’est pas à travers la valse des milliards annoncée à travers le prochain débat sur la fiscalité française ( je supprime cet impôt ou cette niche fiscale et je le remplace par une autre mesure, comme nos politiciens savent bien le faire ), débat sanctionné ou non par l’élection présidentielle de 2012, que nous sortirons de cette fin de règne des démocraties étatiques asservies au système de pouvoir économique capitaliste ainsi qu’aux excès de la finance mondiale qui gavent ses dirigeants de nouveaux profits scandaleux.

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d'indiquer ci-dessous l'identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n'êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions'inscriremot de passe oublié ?