|
Projection-débat autour du documentaire "Caravane 55" en soutien aux camps Roms |
|
24 janvier 2011 - 20h00
MONTPELLIER, Hérault
Lundi 24 janvier à 20h, au cinéma Diagonal Capitole (rue de Verdun, Montpellier)
Sera diffusé le film : "Caravane 55" de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun
Séance suivie de débat avec le Collectif de soutien aux Roms de la région de Montpellier
Tous les fonds collectés seront directement reversés aux camps roms de Montpellier et seront investis dans l’insertion scolaire des enfants roms, dans des dispositifs de santé etc.
Caravane 55
V. Mitteaux et A.Pitoun
France, 2003, 52 min
Prix spécial – Festival International du Film des Droits de l’Homme de Paris
Ce collectif s’est créé afin de venir en aide aux familles rom installées dans des conditions précaires sur le territoire de l’agglomération montpelliéraine.
Composition du collectif : MédecinS du Monde, Cimade, CDTM, Ligue des droits de l’Homme, ATD Quart Monde, MRAP, Secours populaire, Secours catholique, Restos du coeur, Fondation abbé Pierre Emmaus, Habitat Enfin Union Française des associations tsiganes, Voisins citoyens en Méditerranée, Chorus, Ziconophages.
Achères, Yvelines, France. Depuis deux ans, Salcuta, jeune femme Rom de Roumanie, vit avec ses deux enfants et trente autres familles sur une lande de terre en bordure de la ville, entre un chantier de travaux publics et la forêt domaniale de Saint-Germain-en-Laye. Un unique point d’eau, et un générateur pétaradant qui fournit chaque soir quelques heures d’une électricité hésitante. Touchée par leur dénuement, la mairie n’a jamais pu se résoudre à les expulser. Mais début 2003, le nouveau gouvernement désigne les Roms comme un « problème à résoudre ». Le 5 mars, l’information tombe : la préfecture a prévu l’expulsion pour le lendemain matin. La ville se mobilise pendant la nuit et tente d’empêcher l’inévitable... « Caravane 55 » est un film témoignage, pris sur le vif, mais également un documentaire questionnant la frontière entre légalité et légitimité. La ville, dans son expression civique et collective, devient, avec le personnage de Salcuta, le personne principal de ce film. C’est l’injustice ressentie par une population qui la font se dresser contre l’implacabilité des lois. Au-delà du choc de l’expulsion, les réalisatrices ont décidé de suivre le sort de quelques familles, mais aussi de témoigner de l’extraordinaire mobilisation de la ville d’Achères, dont des habitants et des élus choisissent de tenir tête à l’Etat. Pendant l’été 2010, Caravane 55 a été envoyé aux 517 députés en poste lors des expulsions.
|