Faucheurs volontaires jugés à Tours : trois mois de prison avec sursis requis

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Faucheurs volontaires jugés à Tours : trois mois de prison avec sursis requis

26/11/2012 18:02

Avant le procès, les trois prévenus ont participé à une conférence de presse. Ils viennent de l’Yonne, du sud et Vendée.
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Avant le procès, les trois prévenus ont participé à une conférence de presse. Ils viennent de l’Yonne, du sud et Vendée. - (Photo NR, Patrice Deschamps)

Trois faucheurs volontaires ont été jugés ce lundi après-midi par le tribunal de Tours. Trois mois de prison avec sursis ont été requis à leur encontre. Le jugement a été mis en délibéré au 7 février prochain.

En juillet 2010, à Saint-Branchs et à Sorigny, des parcelles de champs de tournesols modifiés par mutagénèse (transformés par l’action d’un agent chimique) - ont été détruites par plus d’une centaine de faucheurs volontaires venus de toute la France.

Trois d’entre-eux, Fabien Houyez, André Puygrenier et Bruno Stree, ont été poursuivis. Ils comparaissaient ce lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Tours. Près de 75 autres faucheurs ayant participé à cette destruction ont demandé à être également jugés. Le tribunal n’a pas accédé à leur demande.

A l’annonce de cette décision, les faucheurs volontaires (dont les trois prévenus) ont choisi de quitter le tribunal. Le procès s’est poursuivi malgré tout. Dans son réquisitoire, le procureur de la République a demandé que les trois prévenus soient, chacun, condamnés à trois mois de prison avec sursis.

La décision du tribunal sera connue le 7 février prochain.

Les collectifs anti-OGM et de faucheurs volontaires se réuniront alors, peut-être, comme ils l’ont fait aujourd’hui. En fin de matinée, ils étaient près de 200 à s’être rassemblés, dans la convivialité sur le boulevard Heurteloup.

A quelques centaines de mètres, au pied du tribunal, une quarantaine d’exploitants agricoles s’étaient aussi réunis : ils tenaient ainsi à apporter leur soutien aux deux agriculteurs "fauchés. "On ne voulait pas qu’ils soient seuls face à 200 faucheurs", commentait un représentant du syndicat ayant appelé au rassemblement, l’UDSEA - FNSEA.