Inspection dès la rentrée en Lorraine

On cherche dans les rayons du colza muté VTH.

Delkab (filiale Monsanto) DK Inrido CL, DK Impression Cl, Delkab Génétic Corporation 169, DK Imminent CL, DK Imagine CL

Pioneer PT216 CL
DSV Veritas CL

Tous sont impropres à la consommation (voir communiqués de presse)

Au hasard des rayons de marchandises :

- Des jeunes s’essayent à faire la tortue (technique qui consiste à rester entrelacé pour poser problème à des forces de police disposées à évacuer les mani-festifs, Cette tortue là pourrait s’appeler la tortue lorca de Lorraine. Encore une énième bestiole symbolisant la protection de la biodiversité après le crapaud de NDDL
et la salamandre de NOTAV

 d’autre élèves dissipés remettent la Marelle au goût du jour

 quelques artistes peintres s’essayent sur les cartons

 un père fouettard ayant trouvé un jouet à ne pas distribuer.

Finalement il n’y a pas eu de colza muté de trouvé mais pas mal de pesticides sont facilement reconnaissables dans l’entrepôt en raison de leur odeur pestilentiel.
Après plusieurs relances il semblerait que L’appel de Poitiers finira par être connus des services de la préfecture, des DRAFF et du ministère de l’agriculture qui surfe sur le mot agroécologie comme un vulgaire faste-foude qui repeint son enseigne en vert.

http://www.semonslabiodiversite.com/wp-content/uploads/APPEL-DE-POITIERS-Texte-final.pdf
(www.appeldepoitiers.org)

Alban a été poussé au porte-parola bien lui en a pris mais c’est toujours trop court dans les médias.

A la prochaine fois.
Car on continu tant qu’il y aura des hommes des femmes et des abeilles.

Quelques extraits d’articles de presse :

Inquiets et fatigués de ne pas être entendus, les militants anti-OGM vont frapper aujourd’hui en Lorraine. Cette fois, ce sont les organismes mutés qui sont visés. Ces « OGM cachés », selon eux, échappent à la réglementation.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/09/02/coup-de-semonce-contre-les-semences-mutees

Une centaine d’hectares de colza muté serait cultivée en Moselle-est, sans aucune information envers le grand public.
La mutagenèse est peut-être pire que les OGM. On n’en sait rien, il n’y a pas d’étude ! » Ce militant n’en revient toujours pas. Au cœur de l’été, Faucheurs volontaires , apiculteurs, Amis de la Terre , paysans de la Confédération et écolos convaincus, ont été abasourdis par un article pioché dans la presse agricole spécialisée.

On y vante la mise en place progressive, en France, d’une variété de colza muté, résistante aux herbicides. Et si l’on en croit les surfaces évoquées – 100 hectares en Moselle-est, par exemple – on est bien loin des simples tests. Or, fin juillet, la Confédération paysanne et une dizaine d’ONG s’étaient adressées au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, pour souligner les risques potentiels de ce qu’elles considèrent comme des « OGM cachés ». Des inquiétudes qui remontent à 2010 avec les premiers tournesols mutés ( lire par ailleurs ). « Comme pour la vigne transgénique, on a l’impression que c’est un cheval de Troie , reprend l’activiste, mais on ne peut pas faire confiance à ce produit qui dit lutter contre les mauvaises herbes alors qu’elles-mêmes peuvent muter ! »
OGM ou pas OGM ?

Face à la mutagenèse, plusieurs problèmes se posent. Si Stéphane Le Foll ne considère pas cette technique comme relevant des organismes génétiquement modifiés, il n’en est pas de même pour l’Europe. Sauf que la réglementation européenne écarte les organismes mutés de son champ d’application ! Donc, exit les diverses obligations, comme la traçabilité, les évaluations sur la santé et l’environnement ou encore, l’étiquetage.

Les opposants soulèvent d’autres points : « La plante issue de cette semence peut pousser mais pas se reproduire seule. Cela entraîne une dépendance totale par les brevets, au profit du semencier. » Ces plantes stériles sont dites résistantes à l’herbicide. Pour les militants, elles seraient plutôt tolérantes, « c’est-à-dire que l’herbicide pénètre dans la cellule, la graine, la plante. Il est donc ingéré par l’animal, voire l’homme. » Alors, apprendre que des milliers d’hectares ont été semés en colza muté : « Tout le monde en est ahuri. Les paysans eux-mêmes n’en savent rien ! » Ils devraient être rapidement informés. Réunis en divers lieux de l’Hexagone, des activistes viennent de décider de frapper un grand coup. D’opter pour une action forte. C’est pour ce matin, en Lorraine.

Emmanuelle DE ROSA.

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Lemud, Moselle.
Une soixantaine de Faucheurs Volontaires venus de toute la France
ont pénétré à 9 heures ce matin dans les locaux de LORCA, à Lemud, à la recherche
de semences de colza OGM.
4 variétés de colza muté, tolérantes à des herbicides, dont 3
commercialisées par Dekalb-Monsanto, commencent à être cultivées dans
certaines régions dont la Lorraine.
LORCA, une des principales coopératives de Lorraine vante les mérites de
ces variétés auprès des paysans à qui l’on cache la véritable nature de
ces semences manipulées, pesticides et brevetées.
Une inspection citoyenne est donc en train de se dérouler à Lemud
La plupart des semis ont déjà été réalisés en Lorraine et les semences ne sont plus présentes dans ces locaux.
Les faucheurs quant à eux sont toujours bien présents sur place et sont en contact avec la direction de la coopérative et le préfet.

Les Faucheurs Volontaires

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http://lorraine.france3.fr/2013/09/02/moselle-une-soixantaine-de-faucheurs-volontaires-investissent-lorca-lemud-la-recherche-d-ogm-310647.html

Moselle : Une soixantaine de faucheurs volontaires investissent LORCA à Lemud à la recherche d’OGM

Une soixantaine de "faucheurs volontaires" venus de toute la France ont pénétré peu après 9h dans les locaux de LORCA, à Lemud (Moselle), lundi 2 septembre 2013, à la recherche de semences de colza OGM. Ils sont à la recherche de traces de 4 variétés de colza muté, tolérantes à des herbicides.

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Lundi 2 septembre 2013, une soixantaine de faucheurs volontaires venus de toute la France ont pénétré peu après 9h dans un bâtiment logistique du groupe LORCA, à Lemud (Moselle) à la recherche de semences de colza OGM.

"Quatre variétés de colza muté, tolérantes à des herbicides, dont 3 commercialisées par Dekalb-Monsanto, commencent à être cultivées dans certaines régions dont la Lorraine. LORCA, une des principales coopératives de Lorraine vante les mérites de ces variétés auprès des paysans à qui l’on cache la véritable nature de ces semences manipulées, pesticides et brevetées. Une inspection citoyenne est donc en train de se dérouler à Lemud."

Communiqué de presse des Faucheurs Volontaires

Les manifestants veulent un rendez-vous avec la direction (qui ne se trouve pas sur place aujourd’hui) et avec les 2 ministères de l’Environnement et de l’Agriculture selon Florence Grandon, notre journaliste sur place.

16 h. Dernières nouvelles de l’action colza en Lorraine.
Les 60 faucheurs qui se sont introduits ce matin dans les locaux de la
coop Lorca, en Lorraine, occupent toujours le site. Le préfet met de la
mauvaise volonté à mettre le groupe en contact avec les ministères. Il
rencontre à 16h30 le directeur de la DRAAF sur la question du colza muté
et demande l’évacuation du site à 16h50. Les faucheurs discutent
actuellement de la suite à donner.
Le ministère de l’environnement a été joint. Une réponse a été faite
aujourd’hui au courrier des orgas signataires de l’appel de poitiers. Un
rendez-vous avec ce ministère est discuté, mais il n’avancerait à pas
grand-chose sans la présence du ministère de l’agriculture
La presse est bien présente
A suivre
Les FV

17 h : fin de l’occupation
Les Faucheurs qui occupaient les locaux de Lorca pour mettre en avant le
développement des cultures de colza muté VTH viennent de mettre fin à
l’action.
Une rencontre commune a été obtenue avec les 2 ministères (agriculture et
environnement) à une date qui sera fixée demain avant midi. Ensuite 2 de nos
représentants seront reçus jeudi par le président et le n°2 de Lorca, et
enfin France3 réalisera sur place 2mn30 de direct ce soir à 19 heures.
Mais il ne faut pas oublier que les semis 2013 sont pratiquement
terminés, et que le colza CL sera bien présent dans nos champs lors de
la prochaine campagne.
Les FV