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Revue de presse de l’action anti-OGM chez Monsanto à Trèbes

samedi 25 janvier 2014

Maïs OGM : des militants occupent une usine de Monsanto

par Sophie Chapelle 17 janvier 2014 BASTAMAG

Une centaine de faucheurs volontaires occupent depuis 15h30 ce 17 janvier l’usine du groupe Monsanto à Trèbes (Languedoc-Roussillon). Selon les informations recueillies, une partie des militants sont sur les grues, d’autres se sont enchainés sur les toits. « Nous ne sortirons que lorsque le gouvernement nous aura assuré d’un nouveau moratoire sur le maïs OGM Mon810 », a déclaré Pascal Pavie, joint au téléphone par Basta !.
Le Conseil d’Etat a invalidé le 1er août dernier l’interdiction française de ce maïs, estimant que la France « n’avait pas apporté la preuve de l’urgence et d’une situation susceptible de présenter un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l’environnement », rappelle l’association Inf’Ogm. Le lendemain de cette décision, les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement s’étaient engagés à « maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM, afin de prévenir les risques environnementaux et économiques pour les autres cultures et l’apiculture », d’ici aux prochains semis. Mais « la saison des semis de maïs commence dans deux mois et aucun nouveau moratoire n’a été pris, poursuit Pascal Pavie. Nous craignons que les commandes de semences ne soient passées et que l’on nous mette devant le fait accompli. » Le lieu choisi pour cette action est symbolique : Monsanto est le fabricant du maïs Mon810, et l’usine de Trèbes est l’un des plus grands sites d’Europe de production et de conditionnement des semences de maïs et de colza. Sur place, des faucheurs volontaires, des désobéissants, des militants de la Confédération paysanne et de la fédération Nature et progrès, assurent être prêts à passer la nuit sur place, sans violence, jusqu’à obtenir du gouvernement l’assurance d’un nouveau moratoire.
A lire, notre dossier sur le maïs OGM Mon810. [Mise à jour] Les occupants ont été délogés par les gendarmes durant la nuit du 17 au 18 janvier.

Aude : nouvelle action des anti-OGM sur le site Monsanto de Trèbes

L’indépendant Le 17 janvier à 17h14 | Mis à jour le 17 janvier

Une centaine de militants anti-OGM ont pénétré vendredi dans les locaux du géant américain Monsanto à Trèbes, dans l’Aude, appelant le gouvernement à reconduire le moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810, a constaté un photographe de l’AFP. Les militants, qui répondaient à un appel du Collectif des faucheurs volontaires, ont investi le site par surprise vendredi après-midi et certains d’entre eux se sont enchaînés, sous le regard à la fois curieux et désabusé du personnel du site désormais habitué aux opérations coup de poing des anti-OGM. "Nous sommes venus aujourd’hui (vendredi) chez Monsanto pour exiger des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement qu’ils s’engagent par écrit à prendre un moratoire sur le MON810", a expliqué à l’AFP par téléphone Jacques Dandelot, le porte-parole du collectif anti-OGM 31. En août, le président François Hollande avait confirmé une prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto. La veille, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative française, avait annulé l’interdiction de cultiver le MON810 en France, pour non-conformité au droit européen. Les ministres de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de l’Écologie, Philippe Martin, avaient dans la foulée rappelé "l’engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM". Mais, a insisté M. Dandelot, "pour l’instant, il n’y a pas de moratoire et le printemps n’est pas si loin que ça". Ce dernier a ajouté qu’un représentant de la direction du site de Trèbes avait assuré vendredi aux militants que "Monsanto ne vendrait pas de maïs MON810 cette année, même si le moratoire n’était pas renouvelé". La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol.

FR3 Languedoc Roussillon
_ Des militants anti-OGM investissent le site de Monsanto à Trèbes dans l’Aude
Des militants anti-OGM ont pénétré, vendredi, dans les locaux du géant américain Monsanto, à Trèbes, dans l’Aude. Ils se sont réfugiés sur les toits de 4 bâtiments. Tous appellent le gouvernement à reconduire le moratoire sur la culture du maïs transgénique, MON810.

Par Fabrice Dubault

Publié le 17/01/2014 | 17:22, mis à jour le 17/01/2014 | 19:56

Ils voulaient vérifier la présence ou non de semences interdite en France de MON-810 - 15 avril 2013. Les militants, qui répondaient à un appel du Collectif des faucheurs volontaires, ont investi le site par surprise, vendredi après-midi, et certains d’entre eux se sont enchaînés, sous le regard à la fois curieux et désabusé du personnel du site désormais habitué aux opérations coup de poing des anti-OGM. La dernière en date a eu lieu en avril 2013.
Le groupe Monsanto dénonce une violation de propriété privée et réclame l’évacuation immédiate. Des gendarmes sont arrivés sur place, pour sécuriser les lieux et peut-être déloger les anti-OGM. "Nous sommes venus aujourd’hui (vendredi) chez Monsanto pour exiger des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement qu’ils s’engagent par écrit à prendre un moratoire sur le MON810", a expliqué à l’AFP et aux journalistes du bureau de France 3 à Carcassone, par téléphone, Jacques Dandelot, le porte-parole du collectif anti-OGM 31. En août, le président François Hollande avait confirmé une prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto. La veille, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative française, avait annulé l’interdiction de cultiver le MON810 en France, pour non-conformité au droit européen. Les ministres de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de l’Écologie Philippe Martin avaient dans la foulée rappelé "l’engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM". Mais, a insisté M. Dandelot, "pour l’instant, il n’y a pas de moratoire et le printemps n’est pas si loin que ça". Ce dernier a ajouté qu’un représentant de la direction du site de Trèbes avait assuré, vendredi, aux militants que "Monsanto ne vendrait pas de maïs MON810 cette année, même si le moratoire n’était pas renouvelé". La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol.

Trèbes : opération coup de poing des faucheurs volontaires

Midilibre.fr 17/01/2014, 16 h 07 | Mis à jour le 17/01/2014, 17 h 34

Plusieurs dizaines de faucheurs volontaires d’OGM ont mené une opération coup de poing ce vendredi Plusieurs dizaines de faucheurs volontaires d’OGM ont mené une opération coup de poing, ce vendredi après-midi, sur le site de l’usine d’ensemencement de Monsanto de Trèbes, près de Carcassonne. (REMY GABALDA / AFP) Plusieurs dizaines de faucheurs volontaires ont investi le site Monsanto de Trèbes, à côté de Carcassonne, ce vendredi après-midi. Plusieurs dizaines de faucheurs volontaires d’OGM ont mené une opération coup de poing, ce vendredi après-midi, sur le site de l’usine d’ensemencement de Monsanto de Trèbes, près de Carcassonne. "La majorité des français réclament une alimentation sans OGM", soulignent les faucheurs volontaires Le moratoire sur la culture du maïs OGM Monsanto 810 (MON810), mis en place, le 7 février 2008, a été reconduit année après année par différents gouvernements malgré les pressions de l’Europe et le pouvoir des lobbys pro-OGM. "Ce moratoire était un des résultats majeurs de plusieurs années de lutte de notre mouvement mais aussi de nombreux autres acteurs citoyens, associatifs, professionnels, etc. Depuis cette prise de conscience, la majorité des français réclament une alimentation sans OGM", soulignent les faucheurs volontaires, regrettant encore que : "Pour 2014, nos informations sur la reconduite du moratoire sur le MON810 ne sont pas bonnes et notre confiance dans le gouvernement actuel bien faible. En effet, dans les couloirs du ministère de l’Agriculture, on parle à nouveau de décrets de coexistence à la place du moratoire". Juchés sur quatre hangars...
"Transgéniculteurs et experts de tout poil nous garantissent devant les tribunaux qu’avec des barrières de maïs non OGM ils stoppent net toute pollution dans les environs de leurs champs… Nous avons démonté leur pseudo science au service de l’agrochimie. Aucune coexistence n’est possible. C’est pourquoi nous manifestons à Trèbes ce vendredi chez Monsanto. Cette action a pour but d’obtenir un engagement public du gouvernement français pour interdire en 2014 toute culture du maïs OGM Monsanto 810 en plein champ" : les manifestants, juchés sur quatre bâtiments (dont trois hangars d’ensilage), ont notamment déployé une banderole pour dénoncer la menace des OGM "sur tout le vivant". Vers une évacuation ? Plusieurs dizaines de gendarmes arrivaient progressivement sur place pour sécuriser les lieux, dans un premier temps, avant de les évacuer ? Car les manifestants étaient bien décidés à rester sur place tant qu’ils n’auraient pas une réponse précise du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll sur le fameux moratoire. "Otages" Le directeur des affaires institutionnelles et industrielles de la branche française de Monsanto n’a pas apprécié du tout l’intervention des manifestants. "Ils ont pénétré illégalement sur une propriété privée pour prendre des salariés en otage. Nous demandons l’évacuation immédiate du site", soulignait Yann Fichet lorsque nous l’avons joint, ce vendredi en fin d’après-midi.

Trèbes. Monsanto envahi par les Faucheurs

La Dépêche du Midi Publié le 18/01/2014 à 03:50, Mis à jour le 18/01/2014 à 08:27 | 15

180 Faucheurs Volontaires ont envahi le site de Monsanto à Trèbes, ils ont déployé des banderoles pour indiquer qu’ils occupaient le site./Photo DDM Jean Luc Bibal
Les Faucheurs Volontaires ont envahi hier le site de Monsanto à Trébes pour se faire entendre du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. Ils réclament une prolongation du moratoire contre les plantations de Maïs OGM.
Une action coup de poing a été menée hier à Monsanto en début d’après midi à Trèbes par 180 « Faucheurs Volontaires » venus de toute la France qui réclamaient une discussion en direct avec le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll. Ils veulent un engagement public du gouvernement français pour interdire en 2014 toute culture du maïs OGM Monsanto 810 en plein champ une promesse qui aurait été reprise par le président de la République François Hollande venu visiter une ferme à Sarlat. Une occupation prévue de longue date et tenue secrète par l’association citoyenne des « Faucheurs Volontaires » qui a envahi, à la surprise générale, plusieurs bâtiments du site trébéen. Vers 15 heures 180 personnes sont entrées en force en poussant les grilles qui servaient de clôture et se sont déployées dans plusieurs hangars, silos et une vingtaine d’entre eux ont réussi à s’introduire dans les bureaux de la direction promettant que s’ils n’étaient pas entendus par le ministère de l’Agriculture, ils iraient vérifier sac par sac si des OGM n’étaient pas entreposés sur les lieux. Une menace qui n’était pas vraiment comprise par le responsable des affaires institutionnelles de Monsanto, Yann Fichet : « Ici nous n’avons pas de semences OGM à disposition des agriculteurs français ni maintenant ni pour les années à venir. Je trouve le procédé inadmissible d’autant que nous ne sommes pas directement concernés par les revendications des « Faucheurs Volontaires » qui sont ici sur une propriété privée. »
Les manifestants dénonçaient une lenteur du gouvernement à se positionner sur la reconduction du moratoire mis en place en 2008 sur la culture des OGM Monsanto 810. Fernand Odon « Faucheur Volontaire » toulousain affirmait : « Dans les couloirs du ministère de l’Agriculture on parle à nouveau de décrets de coexistence à la place du moratoire. Nous nous affirmons qu’aucune coexistence est impossible avec les OGM. Ce moratoire est pour nous un résultat majeur de plusieurs années de lutte. La majorité des Français réclament une alimentation sans OGM. Nous voulons qu’une décision soit prise rapidement, avant le 15 février, avant que les transgéniculteurs sèment dans les champs du maïs transgénique. Nous voulons une interdiction totale du Mon 810 maintenant, tout de suite. Il faut rappeler que le conseil constitutionnel a annulé l’interdiction de cultiver en France le maïs transgénique pour non-conformité au droit européen, à l’époque les ministres de l’Agriculture et de l’Écologie avaient annoncé une prolongation du moratoire, aujourd’hui nous sommes toujours dans l’impasse. Nous sommes ici pour faire bouger les lignes. » Vers 20 heures le directeur de cabinet du préfet de l’Aude se rendait sur place pour rencontrer les Faucheurs Volontaires.

Trèbes. Les anti-OGM délogés du site Monsanto

La Dépêche du Midi Publié le 18/01/2014 à 12:03, Mis à jour le 18/01/2014 à 12:10 | 11

180 Faucheurs Volontaires ont envahi le site de Monsanto à Trèbes, ils ont déployé des banderoles pour indiquer qu’ils occupaient le site./Photo DDM Jean Luc Bibal
Les millitants anti-OGM qui occupaient depuis vendredi le site Monsanto de Trèbes ont été délogés la nuit dernière, ont-ils annoncé ce samedi. Ils entendaient obtenir du gouvernement un nouveau moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810. Les militants, qui répondaient à un appel du Collectif des faucheurs volontaires, ont investi le site par surprise vendredi après-midi et certains d’entre se sont enchaînés, sous le regard à la fois curieux et désabusé du personnel du site du géant américain de la semence habitué aux opérations coup de poing des anti-OGM. "Nous sommes venus aujourd’hui (vendredi) chez Monsanto pour exiger des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement qu’ils s’engagent par écrit à prendre un moratoire sur le MON810", a expliqué par téléphone Jacques Dandelot, le porte-parole du collectif anti-OGM 31. En août, François Hollande avait confirmé une prolongation du moratoire sur la culture transgénique MON810 de Monsanto. La veille, le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, avait annulé l’interdiction de cultiver le MON810 en France, pour non-conformité au droit européen. Les ministres de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de l’Écologie Philippe Martin avaient dans la foulée rappelé "l’engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM". Vendredi, un représentant de la direction du site de Trèbes a assuré vendredi aux militants que Monsanto ne vendrait pas de maïs MON810 cette année, même si le moratoire n’était pas renouvelé", a rapporté le porte-parole des anti-OGM. "Pour l’instant, il n’y a pas de moratoire et le printemps n’est pas si loin que ça" a cependant insisté Jacques Dandelot, soulignant que les militants ne se satisfaisaient pas de ces promesses.
Dans la soirée, les militants ont rencontré le directeur de cabinet du préfet de l’Aude sur le site de Monsanto. Selon le porte-parole du collectif, le représentant de l’Etat s’est contenté de rappeler l’engagement pris en août par le gouvernement, et jugé insuffisant par les occupants. "Nous ne quitterons pas les lieux tant que le gouvernement ne s’engage pas à faire une communication dans les quatre jours en direction des semenciers et des agriculteurs pour leur déconseiller de commercialiser ou d’acheter des semences OGM en précisant que le gouvernement prépare un moratoire qui sera effectif avant les semis de 2014 ce qui interdira toute culture et récolte", a dit Jacques Dandelot peu avant minuit. Les manifestants n’ont pas obtenu satisfaction et les gendarmes ont entrepris samedi vers 01h30 de déloger les 70 militants qui restaient répartis par petits groupes sur l’ensemble du site, jusque sur le toit d’un hangar. "Cela se déroule sans violence mais l’opération va leur prendre du temps" a alors indiqué Jacques Dandelot. La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol. LaDépêche.fr

Trèbes : les anti-OGM ont été évacués de l’usine Monsanto

Midilibre.fr 18/01/2014, 08 h 16 | Mis à jour le 18/01/2014, 09 h 05

Les gendarmes ont débuté l’évacuation du site aux environs de 2 h du matin. Une centaine de Faucheurs volontaires occupait depuis vendredi en fin d’après-midi l’usine trébéenne de Monsanto. Leur demande d’un communiqué du ministère de l’Agriculture relatif à un moratoire sur la culture du mais MON 810 n’a pas été satisfaite et l’évacuation par les forces de l’ordre a été opérée à 2 h du matin.
En contact direct au cours de la soirée de vendredi avec le secrétaire général de la préfecture, Thilo Firchow, les Faucheurs volontaires ont eu peu avant minuit une dernière confirmation du refus des autorités de délivrer le communiqué réclamé. Les militants anti-OGM, qui s’étaient introduits sur le site trébéen de Monsanto quelques heures plus tôt, réclamaient un texte du ministère de l’Agriculture renouvelant le moratoire sur la culture du maïs génétiquement modifié, le MON 810. Le secrétaire général de la préfecture inflexible Un moratoire qui, le 1er août 2013, avait été remis en cause par la décision du conseil d’Etat d’invalider l’interdiction française de culture. Si, dès le lendemain, le ministère avait renouvelé son engagement à "maintenir le moratoire afin de prévenir les risques environnementaux", les Faucheurs réclamaient vendredi un nouveau texte, assurant une mise en application de ce moratoire alors qu’approche la période des semences. Une évacuation "qui s’est faite tranquillement" selon les Faucheurs
Demande refusée par le secrétaire général de la préfecture, qui spécifiait que le texte ministériel d’août 2013 comportait bien les engagements sollicités. Une inflexible position affichée en demandant aux militants de quitter les lieux. Un appel auquel se refusait la centaine de Faucheurs présents dans l’usine, jusqu’à ce que les gendarmes soient envoyés pour procéder à l’évacuation aux environs de 2 h du matin. Une intervention "qui s’est faite tranquillement, sans difficultés particulières", précisait ce matin un des Faucheurs volontaires présent sur le site.

Des anti-OGM délogés d’un site Monsanto qu’ils occupaient dans l’Aude

Le HuffPost/AFP | Publication : 18/01/2014 09h26 CET | Mis à jour : 18/01/2014 09h26 CET

OGM - Une centaine de militants anti-OGM ont occupé vendredi 17 janvier pendant près de douze heures les locaux du géant américain Monsanto à Trèbes, dans l’Aude, pour obtenir du gouvernement un nouveau moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810, avant d’être délogés par les gendarmes dans la nuit, ont annoncé les occupants. Les militants, qui répondaient à un appel du Collectif des faucheurs volontaires, ont investi le site par surprise vendredi après-midi et certains d’entre eux se sont enchaînés, sous le regard à la fois curieux et désabusé du personnel du site désormais habitué aux opérations coup de poing des anti-OGM, a constaté un journaliste de l’AFP. "Nous sommes venus aujourd’hui (vendredi) chez Monsanto pour exiger des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement qu’ils s’engagent par écrit à prendre un moratoire sur le MON810", a ensuite expliqué par téléphone Jacques Dandelot, le porte-parole du collectif anti-OGM 31. Débat sur le moratoire
En août, le président François Hollande avait confirmé une prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto. La veille, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative française, avait annulé l’interdiction de cultiver le MON810 en France, pour non-conformité au droit européen. Les ministres de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de l’Écologie Philippe Martin avaient dans la foulée rappelé "l’engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM".
Un représentant de la direction du site de Trèbes a de son côté assuré vendredi aux militants que "Monsanto ne vendrait pas de maïs MON810 cette année, même si le moratoire n’était pas renouvelé", a rapporté le porte-parole des anti-OGM. "Pour l’instant, il n’y a pas de moratoire et le printemps n’est pas si loin que ça" a cependant insisté Jacques Dandelot, soulignant que les militants ne se satisfaisaient pas de ces promesses. Délogés par les gendarmes Dans la soirée, les militants ont rencontré le directeur de cabinet du préfet de l’Aude sur le site de Monsanto. Selon Jacques Dandelot le représentant de l’Etat s’est contenté de rappeler l’engagement pris en août par le gouvernement, et jugé insuffisant par les occupants. "Nous ne quitterons pas les lieux tant que le gouvernement ne s’engage pas à faire une communication dans les quatre jours en direction des semenciers et des agriculteurs pour leur déconseiller de commercialiser ou d’acheter des semences OGM en précisant que le gouvernement prépare un moratoire qui sera effectif avant les semis de 2014 ce qui interdira toute culture et récolte", a déclaré le porte-parole des anti-OGM peu avant minuit. Les manifestants n’ont pas obtenu satisfaction et les gendarmes ont entrepris samedi vers 1h30 de déloger les 70 militants qui restaient répartis par petits groupes sur l’ensemble du site, jusque sur le toit d’un hangar. "Cela se déroule sans violence mais l’opération va leur prendre du temps" a alors indiqué Jacques Dandelot. La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol.

Trèbes : les anti OGM évacués sans heurts cette nuit des usines Monsanto

L’indépendant Le 18 janvier à 09h47 | Mis à jour le 18 janvier

Un escadron de gendarmes mobiles est intervenu à parti d’une heure du matin. La "grande lessive" s’est poursuivie jusqu’à 5 h. Aucun blessé n’est à déplorer dans les deux camps. PHOTO/CLAUDE BOYER La centaine de militants anti OGM qui occupaient depuis vendredi après-midi, le site industriel de Monsanto à Trèbes, a été évacuée, dans la nuit. L’opération, menée par un escadron de gendarmes mobiles, a débuté vers 1 h, pour s’achever vers 5 h, a indiqué ce samedi matin, le groupement de gendarmerie de l’Aude. La même source précise que l’évacuation s’est déroulée sans faire de blessé de part et d’autre. Toutefois, les Faucheurs Volontaires ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, pendant près de quatre heures. D’autre part, certains s’étaient enchaînés sur place, tandis que certains étaient perchés sur des bâtiments du site. Les militants avaient lancé cette action pour demander au ministère de l’agriculture la prolongation du moratoire interdisant la culture du maïs Mon810 génétiquement modifié. Mais le ministère n’a pas fléchi, malgré les sollicitations des opposants.

Trèbes. Les Faucheurs ont été délogés de Monsanto

La dépêche du midi Publié le 19/01/2014 à 03:49, Mis à jour le 19/01/2014 à 08:44 | 18

Environ 80 Faucheurs Volontaires avaient investi les toits et les locaux de Monsanto vendredi.
Ils voulaient passer le week-end dans l’enceinte de l’usine Monsanto de Trèbes. Ils voulaient une réponse du ministre de l’Agriculture. Ils n’auront obtenu que le plaisir de se faire déloger manu militari. En effet, les gendarmes mobiles de Perpignan et les militaires des unités locales les ont expulsés du site au cours de la nuit de vendredi à samedi, faute de trouver un accord au terme de longues négociations menées notamment par le directeur de cabinet du préfet de l’Aude. Il était environ 0 h 15 hier matin quand l’escadron d’une soixantaine d’hommes de la gendarmerie mobile est entré dans l’usine, rejoignant les unités locales, au moins aussi nombreuses. Pendant 4 heures, les militaires se sont évertués à trouver, dénicher, décadenasser, dénicher les anti-OGM fermement résolus à leur donner du fil à retordre et à jouer la montre. Aucune image de l’opération, et pas la moindre photo n’ont pu être prises, les autorités et la direction de Monsanto n’ayant pas autorisé l’accès à la presse. Officiellement, nul blessé n’est à déplorer du côté des salariés bloqués dans l’usine, comme de celui des forces de l’ordre. Idem chez les Faucheurs Volontaires qui, on s’en doute, l’auraient fait savoir. Selon nos sources, tous ont été expulsés et laissés libres dans l’attente que le mouvement revendicatif auquel ils appartiennent transmette la liste (de 80 noms environ) des participants à cette opération.
Brandon Mitchener, porte-parole européen du groupe Monsanto pour l’Europe à Bruxelles, nous précisait hier après-midi qu’il faudra « au moins une semaine pour tout remettre en ordre » et annonce un « préjudice important ». Dès lundi, un « inventaire » va être fait. Les employés de Monsanto vont relever l’ensemble des déprédations commises mais aussi, et surtout, vérifier l’ensemble des lots de semences manipulés par les anti-OGM. « Quand un agriculteur veut une culture, il ne veut pas une autre. Si, comme nous croyons le savoir, des lots ont été mélangés, nous allons déclasser. Ceci peut représenter des dizaines de milliers d’€ de pertes. On sait que ce sont surtout les maïs qui ont été touchés. Le paradoxe, c’est que cette affaire porte préjudice à des agriculteurs… », regrette Yann Fichet, directeur chez Monsanto. Dès que le préjudice et l’ensemble des dégâts seront évalués, la firme mondiale déposera plainte au parquet. S’ensuivra sûrement un procès qui sera une nouvelle tribune pour les anti-OGM qui auront, au moins, atteint ce but, faute de trouver leur bête noire : le Mon 810.
La « mauvaise cible »
Le directeur des affaires institutionnelles du groupe Monsanto pour la France, Yann Fichet, affirme que les Faucheurs se sont trompés de cible. « Aucune semence OGM ne transite par le site de Trèbes ! En outre, Monsanto n’a pas l’intention de commercialiser et proposer des OGM en France ces prochaines années. L’opération de ce week-end porte atteinte directement aux agriculteurs que ces individus affirment défendre », dit-il. (Vidéo)

Trèbes : après l’évacuation des Faucheurs, Monsanto dépose plainte

ANTOINE CARRIÉ MIDI LIBRE 19/01/2014, 06 h 00 | Mis à jour le 19/01/2014, 08 h 28

La direction dressera le tableau définitif des dommages causés lundi. (D. R.) Les militants anti-OGM qui s’étaient introduits sur le site trébéen de la multinationale de l’agroalimentaire ont finalement été délogés au cours de la nuit de vendredi à samedi. La direction de Monsanto a confirmé un dépôt de plainte, notamment relatif aux dommages causés aux semences stockées sur le site.
Il aura fallu près de quatre heures aux gendarmes mobiles venus en renfort de Perpignan pour procéder à l’évacuation complète de l’usine Monsanto de Trèbes, au cours de la nuit de vendredi à samedi. Une intervention au long cours, justifiée par l’éparpillement des Faucheurs volontaires dans de multiples parties du site qu’ils avaient investi vendredi en fin d’après-midi. Entre les militants enchaînés et ceux juchés sur certains bâtiments, c’est à un véritable jeu du chat et de la souris qu’ont dû s’astreindre les gendarmes, à l’oeuvre entre 1 h et 5 h du matin. Une opération menée sans heurts, comme le confirmait un des 70 militants encore sur les lieux à l’heure de l’évacuation : "Ça s’est fait tranquillement, il n’y a pas eu de difficultés particulières." Refus du ministère de l’Agriculture de livrer un communiqué sur le moratoire
L’entrée en scène des gendarmes mobiles faisait suite au dernier contact entre les Faucheurs et le secrétaire général de la préfecture de l’Aude, Thilo Firchow. Des discussions achevées par le refus ferme et définitif signifié par le représentant de l’Etat d’accéder à la demande par les anti-OGM d’une nouvelle prise de position du ministère de l’Agriculture sur la question du maïs génétiquement modifié, le MON 810. Alors que la période des semences approche, les militants à l’oeuvre à Trèbes sollicitaient un communiqué du ministre pour afficher de nouveau le principe d’un moratoire sur la culture de ce produit. Moratoire que Stéphane Le Foll avait déjà réaffirmé le 2 août, au lendemain de l’avis du Conseil d’Etat invalidant l’interdiction française de culture en vigueur sur le territoire depuis 2008. Les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement s’étaient alors engagées à "maintenir le moratoire afin de prévenir les risques environnementaux et économiques pour les autres cultures et l’apiculture". Prise de position suffisamment explicite, expliquait Thilo Firchow, pour ne pas donner droit à un communiqué de plus. Et de demander aux Faucheurs de quitter les lieux. Un appel ignoré par des militants, qui débouchera donc sur l’intervention nocturne des forces de l’ordre. "Nous allons devoir recontrôler tous nos produits avant de les envoyer à nos clients" Du côté de l’entreprise, décision a été prise de déposer plainte auprès de la gendarmerie de Trèbes. Un choix expliqué par Brandon Mitchener, chargé de la communication pour Monsanto Europe : "Nous allons poursuivre l’envahisseur devant la justice. Parce qu’ils ont commis un acte criminel, et violé de multiples lois. Il s’agissait d’une manifestation pour laquelle ils ne disposaient d’aucune autorisation. Ils se sont introduits dans une propriété privée. Et ils ont mélangé des semences." C’est bien ce dernier point qui trouble le plus le géant de l’agroalimentaire : "Ils ont mélangé des semences mâles et femelles, et dégradé des produits qui avaient fait l’objet d’un gros travail de purification. Nous allons devoir contrôler toutes les semences avant leur envoi à nos clients. C’est un travail qui va nous prendre des semaines." Accusations portées en s’étonnant d’être visé : "La direction a clairement dit qu’il n’y avait pas d’OGM sur le site de Trèbes. Monsanto n’a pas l’intention de vendre d’OGM en France ni cette année, ni dans les années futures. Notre activité sur ce territoire est consacrée à des semences conventionnelles. S’ils voulaient protester sur la question du moratoire sur le MON 810, il fallait qu’ils le fassent devant le gouvernement, pas ici." Un huissier a suivi pas à pas les Faucheurs Discours chronique, guère suffisant pour convaincre les antis qui, tout au long de leur action, ont fait l’objet d’une attention toute particulière d’un huissier mandaté par la direction de l’usine. Le constat, selon la responsable du site trébéen, Soad Melloul, devrait permettre de relever les dommages causés : "Ils ont souillé tous les lots de semences qui se trouvaient sur les hauteurs des stocks. Des tuyaux d’airs comprimés ont également été arrachés, tout comme des boutons d’arrêt d’urgence." Autant de dégradations présumées qui devraient agrémenter la plainte de la multinationale, pour ouvrir un nouveau front judiciaire avec leurs opposants de toujours.
Semences

Les anti-OGM délogés du site Monsanto de Trèbes (Aude)

La France agricole Publié le lundi 20 janvier 2014 - 12h16 Une centaine de militants anti-OGM ont occupé vendredi pendant près de douze heures les locaux de Monsanto à Trèbes, dans l’Aude, pour obtenir du gouvernement un nouveau moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810, avant d’être délogés par les gendarmes dans la nuit, ont annoncé les occupants. Les militants, qui répondaient à un appel du Collectif des faucheurs volontaires, ont investi le site par surprise vendredi après-midi et certains d’entre eux se sont enchaînés, sous le regard à la fois curieux et désabusé du personnel du site désormais habitué aux opérations coup de poing des anti-OGM, a constaté un journaliste de l’AFP. « Nous sommes venus aujourd’hui (vendredi) chez Monsanto pour exiger des ministres de l’Agriculture et de l’Environnement qu’ils s’engagent par écrit à prendre un moratoire sur le MON810 », a ensuite expliqué par téléphone Jacques Dandelot, le porte-parole du collectif anti-OGM 31. En août, le président François Hollande avait confirmé une prolongation du moratoire sur la culture du maïs transgénique MON810 de Monsanto. La veille, le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative française, avait annulé l’interdiction de cultiver le MON810 en France, pour non-conformité au droit européen. Les ministres de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de l’Écologie Philippe Martin avaient dans la foulée rappelé « l’engagement du gouvernement (de) maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM ». Un représentant de la direction du site de Trèbes a de son côté assuré vendredi aux militants que « Monsanto ne vendrait pas de maïs MON810 cette année, même si le moratoire n’était pas renouvelé », a rapporté le porte-parole des anti-OGM. « Pour l’instant, il n’y a pas de moratoire et le printemps n’est pas si loin que ça », a cependant insisté M. Dandelot, soulignant que les militants ne se satisfaisaient pas de ces promesses.
Dans la soirée, les militants ont rencontré le directeur de cabinet du préfet de l’Aude sur le site de Monsanto. Selon M. Dandelot, le représentant de l’Etat s’est contenté de rappeler l’engagement pris en août par le gouvernement, et jugé insuffisant par les occupants.
_ « Nous ne quitterons pas les lieux tant que le gouvernement ne s’engage pas à faire une communication dans les quatre jours en direction des semenciers et des agriculteurs pour leur déconseiller de commercialiser ou d’acheter des semences OGM en précisant que le gouvernement prépare un moratoire qui sera effectif avant les semis de 2014 ce qui interdira toute culture et récolte », a déclaré le porte-parole des anti-OGM peu avant minuit. Les manifestants n’ont pas obtenu satisfaction et les gendarmes ont entrepris samedi vers 01h30 de déloger les 70 militants qui restaient répartis par petits groupes sur l’ensemble du site, jusque sur le toit d’un hangar. « Cela se déroule sans violence mais l’opération va leur prendre du temps », a alors indiqué M. Dandelot. La France, comme d’autres pays européens (Autriche, Hongrie, Grèce, Roumanie, Bulgarie, Luxembourg), a interdit depuis 2008 la culture du MON810 sur son sol.

Trèbes : Monsanto dénonce "un acte de vandalisme inqualifiable"

L’indépendant Le 20 janvier à 15h07 | Mis à jour il y a 55 minutes

Vendredi dernier, près d’une centaine de Faucheurs volontaires avaient envahi l’usine Monsanto de Trèbes. Arrivés vers 15h15, ils avaient été délogés par les gendarmes, entre 1h et 5h du matin. Les militants anti-OGM exigeaient du ministère de l’Agriculture un engagement par écrit sur le maïs génétiquement modifié, le MON 810. Ils n’avaient pas obtenu gain de cause. Ce lundi, la directrice du site, Soad Melloul, s’est indignée des conséquences de l’occupation de l’usine : "Le plus grave, c’est que des semences ont été mélangées, ce qui va nous obliger à faire analyser les 583 conteneurs potentiellement souillés". Des inscriptions anti-OGM, des tuyaux d’air comprimé arrachés et des restes de pique-nique témoignent aussi de l’occupation du bâtiment. Par leur action, écrit Monsanto, les militants anti-OGM "ont porté préjudice au fruit d’années de recherche et de développement". Un huissier a constaté les dégradations commises. Ce lundi, la directrice du site attendait son rapport pour déposer plainte, à la gendarmerie de Trèbes.

Trèbes : les Faucheurs volontaires d’OGM démentent toute dégradation

L’Indépendant Le 20 janvier à 16h16 | Mis à jour il y a 48 minutes

Les faucheurs volontaires ont justifié l’action menée à Trèbes.
Sept Faucheurs volontaires d’OGM ayant participé à l’opération menée à l’usine Monsanto de Trèbes, vendrdi dernier, ont apporté leur version de l’événement, ce lundi.
"Nous n’avons pas mélangé de semences, affirment-ils. C’est quand les forces de l’ordre sont intervenues, assez violemment dans certains cas, que des mélanges se sont produits accidentellement. Notre intervention était pacifique, et cette violence ne se justifiait pas." Au début de l’opération menée à Monsanto, les 80 Faucheurs avaient "remis la liste complète de tous les participants à la gendarmerie de Trèbes". "Nous assumons nos actes mais nous n’avons rien dégradé sur le site. Tant que l’Etat ne s’engagera pas par écrit sur un moratoire concernant le maïs transgénique MON810, nous continuerons nos actions".

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